Les gens de la lagune fêtent leurs 40 ans dans leur Venise

Les gens de la lagune fêtent leurs 40 ans dans leur Venise
Les gens de la lagune fêtent leurs 40 ans dans leur Venise

Ce matin 25 juin, la place Saint-Marc de Venise a été le théâtre d’une cérémonie solennelle pour célébrer les 40 ans de la création de la spécialité Lagune.. Un événement qui a vu la participation des autorités militaires et civiles, ainsi que de nombreux citoyens, tous unis pour rendre hommage à un corps spécial profondément enraciné dans l’histoire de la Sérénissime.

LA DEVISE QUI RÉSONNE DANS L’HISTOIRE
“Je brise comme un roc, je submerge comme une vague”. Telle est la devise des Lagunari, qui résonnait avec force parmi les anciennes pierres de la place Saint-Marc. Une devise qui résume parfaitement l’esprit indomptable et la détermination de ces hommes et femmes, héritiers des fantassins de mer de la République Sérénissime. La cérémonie a vu défiler le drapeau de guerre du régiment, l’étendard de la ville de Venise et les étendards des associations combattantes, dans une débauche de couleurs et de symboles qui racontent une histoire de courage et de dévouement.

LA PRÉSENCE DES AUTORITÉS
Sur scène, représentant la ville, il y avait la présidente du conseil municipal, Ermelinda Damiano, qui a souligné le lien fort qui unit Venise aux habitants de la lagune. “Une relation qui a toujours été très profonde – a déclaré Damiano – ils sont les héritiers des fantassins de marine de la République de Sérénissime et aujourd’hui ils restent une fierté pour l’île et le continent. Venise leur est également reconnaissante pour l’engagement généreux et courageux d’aujourd’hui. , dans les activités de protection du territoire avec le projet Strade Sicure”.

LA RÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE ET LE RETOUR DU PASSÉ
Le chef d’état-major de l’armée, Carmine Masiello, proposait une réflexion sur la complexité du présent et du futur. “La guerre est un mot que nous ne voudrions jamais utiliser, mais nous, soldats, devons toujours être prêts de manière sérieuse et consciencieuse – a expliqué Masiello -. Encore plus aujourd’hui, car un changement de rythme est nécessaire : la technologie met en œuvre une révolution militaire, elle dicte un changement de paradigme dans la gestion des conflits, mais en même temps reviennent des mots tels que tranchées, unités blindées, champs de mines et rouleaux de barbelés, que nous avions laissés dans les livres sur la Grande Guerre”.

LA MÉMOIRE DES DÉCHUS
Un moment de grande émotion a été dédié à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au cours de la mission. Le capitaine Ficucello, le capitaine Bucci et le premier caporal Vanzan ont été mentionnés. “Une pensée respectueuse va à tous ceux qui ont sacrifié leur vie en mission – a conclu Damiano -, à leurs familles et à tous ceux que je vois présents ici aujourd’hui et qui, des années plus tard, continuent de se sentir fièrement Lagoonari. Venise n’oublie pas”.

UN LIEN INDISOLUBLE
La cérémonie d’aujourd’hui n’a pas seulement été un moment de célébration, mais aussi l’occasion de réfléchir sur le rôle crucial des Lagunari dans le contexte actuel. Leur présence dans les activités de protection du territoire, comme le projet Strade Sicure, il témoigne d’un engagement constant et d’un dévouement qui va au-delà du simple devoir. C’est un lien, celui entre Venise et les habitants de la lagune, qui se renouvelle chaque jour, fait d’histoire, de tradition et d’un profond sentiment d’appartenance.

Une pensée va à ceux qui ont perdu la vie en mission: ils se souviennent du capitaine Ficucello, Capitaine Bucci, le premier caporal Vanzan. “Une pensée respectueuse va à tous ceux qui ont sacrifié leur vie dans la mission, à leurs familles et à tous ceux que je vois présents ici aujourd’hui et qui, des années plus tard, continuent de se sentir fièrement “Lagunari”. Venise n’oublie pas. Venise a beaucoup donné et continuera à donner à cette spécialité militaire qui fait partie intégrante de l’histoire de la ville”, a conclu le président Damiano.

PREV Schifani « Déçu par certains élus, un changement de rythme s’impose »
NEXT Paiements, l’étude : ‘Parmi les administrations ‘escargot’ aussi l’Asp de Catanzaro’