Entraîneur condamné pour abus d’établissements pénitentiaires par le tribunal de Trévise

Entraîneur condamné pour abus d’établissements pénitentiaires par le tribunal de Trévise
Entraîneur condamné pour abus d’établissements pénitentiaires par le tribunal de Trévise

Moira Ferrari a été reconnu coupable du délit d’abus des moyens de correction conformément à l’art. 571 du code pénal.

Les enquêtes ont été ouvertes suite à une plainte des parents d’une ancienne gymnaste du Gymnase. Ils ont rapporté deux occasions au cours desquelles leur fille a reçu des gifles de la part de l’entraîneur. Les premiers épisodes remontent à mi-2016 et le second à janvier 2017.

La phrase de premier degré il est arrivé hier, lundi 24 juin, environ huit mois après la première audience. Ferrari a été condamnée à deux mois de prison puisqu’on lui a reconnu des circonstances atténuantes génériques (la peine maximale pour le délit qui lui est imputé est de six mois). La peine a été prononcée avec le suspension conditionnelle.

L’entraîneur a également été condamné à verser une indemnité de quatre mille euros aux personnes lésées. Il s’agit de la jeune gymnaste, mineure au moment des faits, et de sa mère qui, en sa qualité de tutrice, avait porté plainte auprès des autorités compétentes.

La suspension conditionnelle signifie que la peine est temporairement suspendue, à condition que la personne ne commette pas un nouveau crime de même nature.
Le montant provisoire est une somme d’argent versée par le juge en faveur de la partie lésée, à titre d’avance sur la totalité de la somme qui lui sera définitivement due.

Le ministère public et l’avocat du plaignant avaient demandé une requalification qui conduirait à la modification du délit imputé à Ferrari : de celui d’abus d’établissements pénitentiaires à celui de mauvais traitements.

En effet, à travers les témoignages apportés au tribunal, ils ont tenté de démontrer le caractère habituel du comportement de Ferrari. Un comportement nuisible habituel qui se poursuit pendant un certain temps est un élément essentiel du délit visé à l’art. 572 du code pénal. Le juge du tribunal de Trévise n’a cependant pas accepté leur demande.

Le juge Iuri De Biasi a transmis au parquet les documents concernant la déposition d’Adriana Crisci, ancienne gymnaste de l’équipe nationale italienne.

Les épisodes remontent à huit ou sept ans, il est donc très probable que le crime pour lequel Moira Ferrari a été condamnée en première instance expirera avant qu’une sentence définitive ne soit prononcée.

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