c’est pourquoi il vaut mieux investir dans le Sud

Istat a confirmé hier le chiffre de croissance du PIB du Sud en 2023 prévu la semaine dernière par Svimez : +1,3%. Une croissance presque coréenne, celle de notre Sud et de nos Îles (+1,4% d’augmentation du PIB de la Corée du Sud l’an dernier), qui est supérieure non seulement à la moyenne nationale italienne (+0,9%) mais aussi à celle de l’Union européenne (+ 0,5 %). Il en va de même pour l’emploi : dans le Sud, il a augmenté de 2,5% l’an dernier, bien plus que l’emploi national (+1,8%) et que l’UE (+1,2%).

Les estimations préliminaires sur les performances économiques territoriales d’Istat confirment pour l’essentiel les nouvelles données de Svimez, avec de très petites différences seulement pour le Nord-Est et le Centre de l’Italie : en effet, le PIB du Sud a progressé en 2023 plus que celui du Nord-Ouest (confirmé par les deux institutions à +1%), celle du Nord-Est (+0,8% Istat ; +0,9% Svimez) et celle du Centre (+0,5% Istat ; Svimez +0,4%).

Certainement, La croissance du PIB dans le Sud l’année dernière était environ le double de celle estimée par la Banque d’Italie. dans les Rapports sur l’économie des régions italiennes présentés il y a quelques jours. Un fait qui en dit long sur la façon dont le Sud a surpris tous les observateurs, même les plus autorisés. Et il faut reconnaître le mérite de ce journal et de son directeur pour avoir été les premiers à percevoir et à annoncer le changement de rythme de l’économie de nos régions du sud, alors qu’un scepticisme généralisé quant à leur capacité à suivre le rythme de la reprise était répandu. toujours répandu après Covid.

Le Sud, cependant, a pu faire encore plus, notamment avec ses deux régions économiquement les plus fortes, Campanie et Pouillesqui, comme nous l’avons souligné il y a quelques jours, ont consolidé au cours de la période quadriennale 2020-2023 une croissance de leurs PIB régionaux respectifs de 4,9% et 6,1% par rapport aux niveaux pré-pandémiques de 2019.

Une croissance, celle du sud de l’Italie, qui peut s’exprimer en trois mots : confiance, attractivité des investissements privés, caractère concret et efficacité des investissements publics. Il suffit de lire les principales nouvelles de la Une du “Il Sole 24 Ore” d’hier pour avoir une perception claire du climat exceptionnellement positif que connaît actuellement l’économie italienne et en particulier celle du Sud.

Première nouvelle : le PDG de Goldman Sachs, l’une des banques d’investissement les plus importantes au monde, affirme avoir confiance en l’Italie et qu’en Europe, tout risque d’instabilité pourrait éventuellement provenir de la France (dont nous avons appris davantage sur les comptes publics désastreux). horaires évoqués dans nos derniers articles). Deuxième nouvelle : STM, la grande multinationale italo-française de semi-conducteurs, investit 5 milliards à Catane, en plus des 730 millions alloués pour le site adjacent en construction. Troisième nouvelle : d’ici cette semaine, le Gouvernement italien enverra à Bruxelles la demande d’accréditation de la sixième tranche du PNRR : 8,5 milliards pour 37 objectifs, y compris le démarrage des travaux d’infrastructure dans l’unique ZES du Sud.

L’Istat explique que la Construction s’est confirmée en 2023 comme le secteur moteur de l’économie du Sud, enregistrant une croissance de la valeur ajoutée de 4,6% dans la zone. Les secteurs des services financiers, immobiliers et professionnels (+3,3%), du commerce, des entreprises publiques, des transports et télécommunications (+1,6%) et des autres services (+0,0%) ont également contribué à la performance économique positive du Sud (9%). ). Il convient également de noter qu’au Sud, l’emploi dans le secteur de l’industrie au sens strict, c’est-à-dire l’industrie hors construction, a enregistré une évolution de 3,3%, nettement supérieure à la croissance moyenne nationale (1,7%), et à celle du Nord-Ouest. (+0,6%), le Nord-Est (+2,2%) et le Centre (+1,6%).

Le feu vert de la Commission européenne à la prolongation jusqu’au 31 décembre 2024 est très positif pour l’emploi Décontribution du Sud, la mesure expirant à la fin du mois qui encourage, grâce à une exonération de cotisations, les relations de travail des salariés pour les entreprises basées dans les Abruzzes, la Basilicate, la Calabre, la Campanie, le Molise, les Pouilles, la Sardaigne et la Sicile. Un pas de plus pour sortir définitivement de la logique du providence, créer des emplois au lieu des subventions et consolider la super croissance du Sud.

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