Plastic-FreeER, un avenir sans plastique en Émilie-Romagne

La lutte contre le plastique à usage unique et la promotion de l’économie circulaire sont au centre de la stratégie #Plastic-FreER, partie intégrante du nouveau plan régional de valorisation des déchets en Émilie-Romagne. Ces derniers jours, le Conseil régional a approuvé le résultat de plus d’un an de travaux, au cours duquel le Cabine dirigé par #Plastic-FreER s’est réuni sept fois en séance plénière et a promu une trentaine de réunions de groupes thématiques spécifiques activés en son sein. Pour atteindre les objectifs de réduction et, lorsque cela est possible, d’élimination du plastique, la Cabane a identifié différentes priorités d’intervention :

  • Revoir les processus de production et de consommation : un changement de paradigme est nécessaire pour favoriser la production et la consommation de biens plus durables. À cette fin, des règles et des incitations plus claires sont prévues pour les entreprises impliquées dans la transition écologique.
  • Créer des chaînes d’approvisionnement locales : la production de biens et services au km 0, avec l’implication des entreprises locales, favorise la création de nouveaux emplois de qualité et réduit l’impact environnemental des transports
  • Promouvoir la réutilisation du plastique : il est nécessaire de développer des critères spécifiques pour faciliter la valorisation des déchets plastiques, en évitant qu’ils soient classés comme déchets. Cela encouragera la réutilisation et la régénération de ces matériaux
  • Prévenir la dispersion des déchets : un engagement constant est nécessaire pour lutter contre la dispersion des déchets dans l’environnement, en garantissant une élimination et un recyclage corrects
  • Formation et informations : la citoyenneté joue un rôle fondamental dans le processus de changement. Favoriser la sensibilisation et l’adoption de comportements vertueux est essentiel pour une transition écologique efficace
  • Focus sur les secteurs clés : pour les secteurs de l’alimentation, de la mécanique-électronique et du tourisme, une étude spécifique a été réalisée, dans le but de réduire l’utilisation de nouvelles matières premières et d’encourager la réutilisation et le recyclage des déchets plastiques

L’institution de la Salle de Contrôle

La mise en place d’une salle de contrôle est l’une des quinze actions de la stratégie #Plastic-FreER. Sa mission est de soutenir l’adoption de mesures visant à promouvoir une économie circulaire du plastique, en favorisant les systèmes et produits réutilisables capables de préserver le plus longtemps possible la valeur des matériaux, en réduisant la production de déchets et la pression sur les ressources environnementales.

La salle de contrôle compte 25 membres, appuyés ponctuellement par des experts et des sujets intéressés par les problématiques. Au cours de l’année 2021, il s’est réuni sept fois en séance plénière et a tenu une trentaine de réunions de groupes thématiques, portant au total sur 110 sujets. La structure opérationnelle est divisée en groupes de travail horizontaux (politiques et réglementations, technologie, économie, formation et information) et verticaux (alimentation, mécanique-électronique et tourisme).

La chaîne d’approvisionnement en plastique en Émilie-Romagne

En Émilie-Romagne, la chaîne d’approvisionnement en plastique représente un secteur important de l’économie régionale. Avec 7 800 entreprises actives et 117 000 salariés, le secteur constitue 9,4% du total des entreprises opérant dans la zone, générant un chiffre d’affaires de 42 milliards d’euros (données 2019).

La seule industrie du plastique, comprenant les entreprises de récupération et de préparation au recyclage des matières plastiques et les entreprises de traitement et d’élimination d’autres déchets non dangereux, comprend 480 entreprises et 17 000 salariés.

Alimentation, Mécanique-Electronique et Tourisme : Propositions de la Salle de Contrôle

La salle de contrôle a développé des objectifs précis pour réduire l’utilisation des plastiques dans trois secteurs stratégiques de l’économie régionale : l’alimentation, la mécanique-électronique et le tourisme.

  • Secteur alimentaire Le groupe de travail dédié à l’alimentation a placé au centre des discussions les alternatives aux emballages jetables, le renforcement et l’industrialisation de la chaîne de recyclage du polystyrène, l’amélioration des connaissances sur les impacts environnementaux des feuilles de paillage plastique biodégradables et la traçabilité des déchets produits par l’agriculture. activités. Dans le secteur de la pêche, la possibilité de passer à des systèmes de conchyliculture sans filets en plastique et en nylon a été explorée, créant ainsi une chaîne d’approvisionnement locale pour le recyclage de ceux donnés par les pêcheurs aux installations portuaires. En outre, la nécessité de renforcer les infrastructures de collecte des déchets dans les ports, de remplacer les caisses en polystyrène par des alternatives durables et réutilisables et d’expérimenter des modèles commerciaux basés sur des produits réutilisables également pour la vente à emporter/livraison a été soulignée.
  • Secteur Mécanique-Electronique Dans le secteur mécanique et électronique, où la grande complexité des produits et des matériaux rend souvent le recyclage difficile, l’invitation est d’agir sur l’éco-conception des produits plastiques pour réduire le nombre de polymères utilisés dans un même produit ; repenser les matières plastiques à l’aide de polymères compatibles avec le recyclage mécanique et/ou chimique ; utiliser des technologies innovantes pour le recyclage chimique ; promouvoir des systèmes de collecte simples et efficaces pour la séparation des déchets plastiques, avec des solutions hybrides pour les différents polymères ; utiliser des technologies efficaces et à faible impact environnemental pour le recyclage et l’élimination des produits en plastique.
  • Secteur du tourisme Dans le secteur du tourisme, les propositions visent un système de réductions sur les factures de déchets pour les entreprises activement engagées dans la réduction des plastiques à usage unique, sans augmenter la production de déchets provenant d’autres matériaux. Un autre thème central est d’encourager la naissance et la consolidation de nouvelles entreprises (et de nouvelles chaînes d’approvisionnement) centrées sur le partage, c’est-à-dire le partage ou la location plutôt que l’achat de nouveaux produits. Cela inclut, par exemple, l’utilisation de récipients réutilisables pour la vente à emporter de plats et de boissons dans le secteur de la restauration ou pour la distribution de produits non alimentaires.

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