Lettres à AltriPage | Corigliano-Rossano : à quoi sert un conseil municipal et un conseil « bifaces » ? – Autres pages

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CORIGLIANO-ROSANO – Je voudrais ici faire une analyse rapide et réaliste de la relation entre politique et fusion.

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui par rapport à il y a 6 ans ?

La première chose que vous remarquez est l’« explosion » de préférences électorales qui n’existaient absolument pas avant dans les quantités obtenues lors de la consultation administrative d’il y a deux semaines.

Et ne me dites pas que le corps électoral a doublé et donc les préférences ont doublé aussiparce que ce n’est pas vrai du tout, allez regarder les données.

En général les résultats les plus « tape-à-l’œil » se limitent à des zones urbaines bien définies, soit à Corigliano, soit à Rossano.

Un autre effet est l’éloignement de la politique des citoyens :

alors qu’avant lorsque la compétition électorale se déroulait uniquement entre les murs de Corigliano ou de Rossano, tous, ou presque, les citoyens votants connaissaient très bien les candidats, ils connaissaient leurs origines, leurs familles, leur profession, leurs centres d’intérêt et même leur caractère, en bref , leur vie, leur mort et leurs miracles.

J’ai toujours dit que faire de la politique dans nos pays était à la fois facile et difficile, car ici nous nous connaissons tous.

Attention, ce n’est pas une caractéristique négative à attribuer aux petits villages ou à un potin, une rumeur ou un bavardage, mais elle a sa propre raison d’être :

la délégation à l’homme politique a été donnée à juste titre, sachant avec certitude entre quelles mains l’avenir ou les projets de la ville allaient être placés.

Cela s’appelle la conscience et la conscience de la délégation, c’est-à-dire proximité entre citoyen et politique.

Ceci, aujourd’hui, dans la ville fusionnée, est de plus en plus difficile, d’autant plus si l’on considère que la plupart des listes sont « civiques », c’est-à-dire qu’elles portent des noms « accrocheurs », mais qui veulent tout dire et ne veulent rien diresans même une référence minimale à l’affiliation politique.

En bref, tu es à droite ou à gauche ?

Six pour des logements sociaux ou pour des villas à la campagne ?

Pour une expropriation pour utilité publique ou pour les expropriés ?

Pour des pratiques illégales ou pour la norme ?

Sur cette liste Êtes-vous en faveur du torero ou du taureau ?

Rien, on ne peut rien comprendre du tout à moins que le candidat de Corigliano pour les électeurs de Corigliano ou de Rossano pour les électeurs de Rossano ne soit sur la liste. Oui pourquoi la plupart des électeurs des deux villes ne connaissent même pas les noms des candidats de l’autre pays.

A la fin de la foire se tient un conseil municipal divisé par origine :

les habitants de Corigliano connaissent les habitants de Corigliano et les habitants de Rossana connaissent les habitants de Rossano.

L’histoire a déjà été vécue ces 5 dernières années, nous savons tous très bien que il y avait des conseillers que personne ne connaissait à Corigliano et que personne ne rencontrait même physiquement et il en va de même à Rossano.

Certains diront “mais il n’est pas nécessaire de connaître un homme politique, qui connaît Meloni à Rossano ?”. Oui, mais nous connaissons tous les détails d’elle et ce qu’elle pense sur chaque sujet important et non important dans notre ville en fusion. nous avons un Conseil qui n’est reconnaissable que des deux côtés – un pour Corigliano et un pour Rossano – indépendamment du fait qu’ils appartiennent à la majorité ou à la minorité.

Et comment voulons-nous appeler ce fait, sinon l’éloignement de la politique des citoyens ?

Non seulement cela, mais le maire quand il va choisir son conseil, que pensez-vous qu’il devra faire entre autres évaluations sinon équilibrer l’origine de l’une ou de l’autre, qu’il essaie de faire une proposition majoritaire ‘endoscie ou crogghianisa!

Et vous n’appelez pas cette politique éloignée des intérêts des citoyens ?

Pourquoi doit-il répondre à des équilibres qui n’ont rien à voir avec les intérêts de la ville fusionnée.

Voici quelques-uns des graves problèmes que ce coup administratif appelé fusion a imposé aux citoyens de cette malheureuse ville qui n’est jamais née, même de nom, et qui voit parmi les premières victimes se trouvait précisément la politique qui aurait dû au contraire la guider et l’orienter vers de nouveaux horizons qui semblent au contraire de plus en plus confuses et inaccessibles.

Arch.Mario Gallina

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