ARCHIDIOCÈSE DE TRENTE * FÊTE DE SAN VIGILIO : « PONTIFICAL SOLENNEL DANS LA CATHÉDRALE AVEC CINQ ÉVÊQUES, LETTRE DE L’ÉVÊQUE LAURO « LE PARI » À LA COMMUNAUTÉ »

ARCHIDIOCÈSE DE TRENTE * FÊTE DE SAN VIGILIO : « PONTIFICAL SOLENNEL DANS LA CATHÉDRALE AVEC CINQ ÉVÊQUES, LETTRE DE L’ÉVÊQUE LAURO « LE PARI » À LA COMMUNAUTÉ »
ARCHIDIOCÈSE DE TRENTE * FÊTE DE SAN VIGILIO : « PONTIFICAL SOLENNEL DANS LA CATHÉDRALE AVEC CINQ ÉVÊQUES, LETTRE DE L’ÉVÊQUE LAURO « LE PARI » À LA COMMUNAUTÉ »

13h55 – mercredi 26 juin 2024

(Le texte suivant est intégralement extrait de la note de presse envoyée à l’Agence Opinion) –
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San Vigilio, célébration pontificale solennelle du saint patron avec cinq évêques du Trentin
Un anniversaire particulièrement solennel du saint patron San Vigilio ce matin à Trente avec la procession très fréquentée depuis la basilique Santa Maria Maggiore et la messe dans la cathédrale concélébrée par cinq évêques d’origine trentinoise.
Salutations de Mgr Lauro
Mgr Lauro Tisi a souhaité que Mgr Luigi Bressan, archevêque émérite, préside la liturgie eucharistique à l’occasion de son 60e anniversaire d’ordination sacerdotale et de son 35e anniversaire d’épiscopat : « Merci – Don Lauro lui a adressé son salut d’introduction, après avoir également remercié les autorités présentes. – pour la discrétion, l’enthousiasme, la vitalité et la disponibilité avec lesquels vous continuez à accompagner et à servir notre Église”. Au presbytère, à côté d’une cinquantaine de prêtres (et parmi eux Don Alberto Bolognani, fraîchement ordonné samedi dernier), deux évêques missionnaires : l’évêque auxiliaire émérite de Lima (Pérou), Mgr Adriano Tomasi, originaire de Meano, également âgé de 60 ans. ° d’ordination presbytérale (« nous rappelle – souligne Tisi – la beauté de la spiritualité franciscaine »), et le morien Mgr Mariano Manzana, évêque émérite de Mossorò (Brésil), à l’occasion de son 20e anniversaire d’épiscopat, dont Mgr Tisi rappelle l’engagement pour l’éducation et de la formation. « Comme évêque – note Don Lauro – il a ordonné jusqu’à cinquante prêtres : je devrai copier sur lui ». L’archevêque de Pérouse-Città della Pieve, Mgr Ivan Maffeis, était également présent dans la Cathédrale : « Merci à vous Don Ivan, avec l’espoir que les relations entre nos diocèses puissent continuer à se développer ». L’Archevêque a ensuite rappelé trois autres évêques du Trentin qui célèbrent des anniversaires importants bien qu’ils ne puissent pas être présents dans la Cathédrale : Mgr Giancarlo Bregantini, évêque émérite de Campobasso-Bojano, qui atteint cette année ses 30 ans d’épiscopat ; Mgr Giuseppe Filippi, évêque combonien depuis 15 ans, émérite du diocèse de Kotido (Ouganda) et Mgr Guido Zendron, évêque de Paulo Afonso (Brésil), récemment âgé de soixante-dix ans.

Homélie de Monseigneur Bressan
Dans son homélie détaillée, l’évêque émérite a rappelé les traits essentiels de l’épiscopat du patron saint Vigilio, troisième évêque de Trente : « il n’était pas – souligne Bressan – un spiritualiste qui négligeait la dimension sociale de la foi chrétienne ; il fonde un asile, un lieu d’accueil et de soins ; il a en effet affirmé que le but de la mission chrétienne était d’amener la paix à une dimension supérieure à la simple coexistence”. « Dans les Lettres de la Veillée, nous ressentons l’admiration pour le Christ. Aujourd’hui – soutient Bressan – dans notre monde occidental, trop de gens pensent qu’il n’est pas nécessaire de recourir à lui. Mais le Christ reste le Sauveur et il n’y en a pas d’autre, nous enseigne sainte Veillée.” A l’instar du patron, Bressan rappelle l’importance de la dimension missionnaire de tout baptisé : « Vigilio n’est pas allé conquérir d’autres clients de l’Église, mais permettre à chacun de réaliser les aspirations les plus élevées de l’être humain. Il savait que l’évangélisation exigeait l’écoute, le dialogue, la proposition, la prière. Mais il voulait que chacun ait l’élément vital qui nous transforme de producteurs de résultats limités en bâtisseurs de paix et de plénitude de vie. »

Le don du pétrole
A l’offertoire, le cadeau habituel du maire Franco Ianeselli de l’huile pour la lampe qui brûle devant l’urne avec les reliques de San Vigilio, “rappelle – rappelle Mgr Lauro – de collaborer pour que notre territoire soit marqué par l’inclusion et le dialogue : c’est là que réside la beauté dont le pétrole est un symbole et un signe ».

La nouvelle Lettre à la communauté de Tisi
A la fin de la liturgie, Mgr Tisi, comme c’est le cas depuis le début de son épiscopat à l’occasion de la fête patronale, a remis sa nouvelle Lettre à la communauté, intitulée cette année “Le Pari” (voir également communiqué séparé). « Je pars – a-t-il souligné – d’une question clairement provocatrice : sur qui ou sur quoi parions-nous dans nos vies ? Préférons-nous tirer au sort, tenter notre chance, comme cela arrive à de plus en plus de personnes, même dans notre Trentin, aux prises avec le fléau du jeu ? La proposition que je vous fais, à ceux qui croient et à ceux qui ne croient pas, est la suivante : misons sur la douceur, comme Jésus l’a exprimé. Non pas la vertu de ceux qui renoncent à leurs responsabilités ou se cachent, mais la vertu de ceux qui disent : Je veux ta pensée et ta vie. Si nous osons être doux – tel est l’espoir de Don Lauro – nous pourrons donner de l’espoir et un avenir à un monde accablé par tant de violence ». Il y a deux exemples de douceur dont Don Lauro se souvient dans “Le Pari”: le regretté prêtre trentin Don Renzo Caserotti, récemment décédé, et un jeune Trentin peu connu, Alfredo Dall’Oglio, émigré de Borgo en France, étaient actifs dans la jeunesse ouvrière catholique et mourut dans un camp de concentration à Berlin en 1944, à seulement 23 ans.
Pour précéder la bénédiction finale, donnée par les cinq évêques présents, le don d’une œuvre gravée par Mastro 7 aux invités (le symbole de la vigne pour Bressan, le chêne pour Tomasi et Manzana), avant la distribution du Pane di San Viglio sur la place, cadeau de l’Association des Boulangers, béni dans la Cathédrale et symbole de partage.

« Le pari », nouvelle Lettre à la communauté de Mgr Tisi. Une invitation à ne pas vivre en danger mais à faire confiance aux autres et à un Dieu doux

Sur qui ou sur quoi parions-nous notre vie ? Préférons-nous tirer au sort, tenter notre chance comme cela arrive à de plus en plus de personnes aux prises avec le fléau du jeu (avec ses 140 milliards d’euros dépensés en Italie en un an), ou imaginons-nous notre présent et notre avenir comme un projet et une attente ? ? En qui croyons-nous réellement ?

Telles sont les questions par lesquelles commence la nouvelle Lettre à la communauté de l’archevêque de Trente, Lauro Tisi, intitulée “Le Pari”, publiée à l’occasion du saint patron, San Vigilio. La Lettre a été remise personnellement par Don Lauro aux autorités présentes dans la Cathédrale pour le pontifical solennel, puis distribuée aux fidèles à la fin de la célébration.

Face à la provocation initiale, Don Lauro avec “The Bet” nous encourage à adopter une attitude désormais rare à une époque de désillusion généralisée : la confiance. « Ma proposition – explique l’Archevêque en présentant le texte dans la Cathédrale – est de faire confiance à nouveau : en nous-mêmes, aux autres, en Dieu avant tout parier sur le Dieu de Jésus de Nazareth ». « Dans les mains ébréchées du charpentier de Nazareth – affirme Mgr Tisi – se trouve véritablement la formidable documentation du pari de Dieu sur l’homme et de la possibilité concrète pour l’homme de faire confiance à Dieu », un « Dieu innovateur et convaincant, capable de parler aussi à post-modernité”. « Il ne s’agit pas simplement – ​​explique Tisi – de parier sur l’existence de Dieu, mais de le faire à la lumière de son véritable ADN : la douceur. C’est une thèse peut-être peu pratiquée en théologie, mais d’une puissance sans précédent : le Dieu chrétien existe comme un Dieu doux”.

La douceur, selon l’archevêque, ne se traduit pas par une « attitude de soumission », mais plutôt « l’expression du pouvoir de ceux qui, loin de toute violence, ne s’imposent pas, mais s’ouvrent aux autres et créent les conditions pour que le d’autres peuvent exister.”

Dans les pages agiles de “Le Pari”, Don Lauro donne un exemple de douceur à feu Don Renzo Caserotti, “un prêtre – explique l’Archevêque – qui s’est laissé façonner par la Parole de Dieu et dont j’ai été le premier recevoir un extraordinaire témoignage de foi en la Résurrection”.

Mgr Tisi évoque ensuite une figure du Trentin peut-être peu connue bien qu’elle ait l’odeur de la sainteté : Alfredo Dall’Oglio, originaire de Borgo Valsugana, émigré en France à l’âge de trois ans, très actif dans la Jeunesse ouvrière catholique. , pour cela déporté en Allemagne et décédé dans un camp de concentration à seulement 23 ans. L’Église française a entamé le processus de béatification comme martyr des persécutions nazies en odium fidei. « Je voudrais que sa figure – c’est le souhait de Don Lauro – soit étudiée et connue également dans le Trentin ».

En conclusion du texte, Mgr Tisi reprend l’épisode évangélique par lequel Jésus encourage ses disciples à avoir la foi, malgré la navigation sur des eaux tumultueuses. « Sur le bateau de l’humanité, conclut Don Lauro, Dieu ne dort pas. C’est notre pari.”

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