« La région des Marches est absente et à la merci des décisions prises ailleurs »

« La région des Marches est absente et à la merci des décisions prises ailleurs »
« La région des Marches est absente et à la merci des décisions prises ailleurs »

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26/06/2024 – « J’aurais attendu du conseil régional une stratégie plus articulée et incisive, capable de faire jouer à la Région des Marches un rôle de premier plan dans la crise qui a conduit à la nationalisation des usines et des succursales commerciales du groupe Ariston par le gouvernement russe. Au lieu de cela, une fois de plus, la timidité semble régner en maître. »

Maurizio Mangialardi, leader du groupe régional du Parti Démocrate, a déclaré ceci : « Une timidité qui trahit le manque total d’idées et le manque d’initiative, comme en témoigne la réponse du conseiller Antonini au conseil régional à ma question pour savoir ce que actions que Palazzo Raffaello entendait entreprendre envers le gouvernement Meloni pour protéger non seulement les usines d’Ariston, mais aussi celles d’autres entreprises des Marches opérant en Russie. Il faut reconnaître que la Région des Marches n’a pas pu aller au-delà d’un soutien à l’Accord de Développement. signé entre Ariston et le Ministère du Made in Italy pour la relocalisation des usines, c’est très peu, voire rien. Et c’est un problème, car si la Région des Marches reste à la merci des décisions prises ailleurs, aucune des nôtres. les entreprises sont plus sûres.

« En plus d’une initiative plus concrète dans le domaine des politiques de développement économique – conclut le leader du groupe démocrate – j’aurais attendu du conseil régional qu’il annonce son engagement à agir auprès du gouvernement national pour que l’Italie devienne un protagoniste en Europe d’un des mesures concrètes visant à arrêter immédiatement la guerre. Mais non, par la voix d’Antonini, nous apprenons que nous continuons à adhérer à la voie des sanctions internationales, qui ont désormais démontré leur inefficacité. Nous pouvons contourner ce problème autant que nous le voulons, mais, comme les organisations syndicales le soulignent déjà depuis un certain temps, les sombres scénarios qui affectent notre économie sont le résultat du conflit russo-ukrainien. Ainsi, sans une action diplomatique digne de ce nom, qui devra inévitablement impliquer tous les pays de l’Union européenne, le cas de la nationalisation d’Ariston, qui n’était pas le premier, ne sera peut-être pas le dernier”.

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