OLAMOT – Chemin de la Divinité

OLAMOT – Chemin de la Divinité
OLAMOT – Chemin de la Divinité

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Dans le processus d’écoute et d’évaluation d’un disque, un facteur important est le pur plaisir personnel, même si on a parfois tendance à le cacher.
Expliquons-nous : écouter et parler d’un disque à un public implique une certaine responsabilité, même si cela n’en a pas l’air. L’écrivain est convaincu qu’il est nécessaire de cadrer ce que l’on écoute, dans la mesure du possible, même en dehors de son propre enthousiasme, en imaginant devoir le proposer également à un public peut-être moins « prédisposé » ou « dévoué » : bref, savoir impliquer même ceux qui mâchent peut-être peu un style spécifique.
De même, en nous adressant à un public non spécifique, nous devons essayer de signaler honnêtement quand un disque est plus ou moins représentatif d’un certain sous-genre, quand il se démarque d’une manière ou d’une autre.
En ce sens, il vaut mieux le dire tout de suite, “Path Of Divinity” d’Olamot ne réinvente certainement pas la roue, bien au contraire. Pour une fois, la biographie qui accompagne l’album est honnête et indique les trois sommets d’un hypothétique triangle dans lequel insérer le nôtre : Cryptopsy, Shadow Of Intent et Fleshgod Apocalypse.
Parmi les premiers, il y a certainement le berceau de la brutalité technique, accompagné également de notes de Dying Fetus, Decrepit Birth et de vieux Psycroptic. Concernant la comparaison avec Fleshgod Apocalypse, Olamot ne cherche pas à être particulièrement baroque, mais ce qui est indéniable c’est une recherche sonore très attentive aux détails des arrangements, aux différents styles vocaux quoique ‘criés’ et en général, à une envie de mettez en valeur des mélodies et des refrains assez reconnaissables pour l’auditeur.
Le troisième sommet est, comme mentionné, Shadow Of Intent, qui émerge dans l’approche plus ‘core’ présente dans toutes les chansons.
Revenant à la discussion initiale, Olamot parvient à mettre plus ou moins toutes ces influences dans chaque chanson, les rendant à la fois structurellement complexes mais aussi variées et même facilement mémorisables, comme dans le cas de « Everstanding Chains Of Darkness », « Soul Harvest » et « Là où règne le chaos ».
Ayant commencé comme une créature entre les mains du couple Edoardo Casini et Daniele Boccali, à notre connaissance, Olamot peut désormais compter sur un line-up élargi qui semble leur avoir profité d’une certaine manière, étant donné que les compositions de ce premier full house ont largement surpassent ceux du mini en qualité.” Realms” déjà publié. Les performances des singles sont toutes très bonnes mais si l’on veut en citer quelqu’un, nous avons été frappés par la polyvalence de la voix de Matteo Vitelli et des guitares des deux Casini et Boccali.
En conclusion, « Path Of Divinity » ne brille pas particulièrement par l’innovation, mais il est capable de se maintenir avec son plan spectaculaire qui donne envie de l’entendre encore et encore. Cela ne sert à rien, nous nous sommes rendu compte que nous avions écouté “Path Of Divinity” de nombreuses fois, bien plus que nécessaire pour le raconter aux lecteurs, mais cette fois notre plaisir d’écoute a été considérable.

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