Master Peace – Comment faire un Master Peace :: Les avis de OndaRock

Master Peace – Comment faire un Master Peace :: Les avis de OndaRock
Master Peace – Comment faire un Master Peace :: Les avis de OndaRock

Master Peace est l’un des musiciens les plus accrédités à être le porte-drapeau de la dernière vague indie-pop. Entre idées punk, électronique, Britpop et rap qui s’entremêlent avec humour et énergie, et une influence marquée du premier Blur, le musicien anglais a élaboré son premier album tant attendu, après en avoir anticipé les particularités avec trois EP qui ont reçu de nombreuses critiques. acclamé (le dernier « Piece Of Mind » a également été examiné ici sur OndaRock).
Peace Okienze (vrai nom de l’artiste) a même obtenu des fonds publics pour développer ce premier, signe de confiance dans les qualités du jeune musicien, et sans aucun doute « How To Make A Master Peace » est un album pop énergique et non dénué de d’une fraîcheur contagieuse.

Si vous aviez misé vos 5 centimes sur le succès probable de Master Peace, je peux vous dire que ces onze nouvelles chansons ne dissipent pas les doutes et les réserves sur l’avenir du musicien anglais. “How To Make A Master Peace” n’est pas un album décevant, mais il ne parvient pas à capturer plus qu’un sourire sympathique ou un léger encouragement. Telle une éponge imbibée d’éléments pop-rock typiques en tête des charts, la musique de Master Peace se positionne dans ces limbes artistiques qui, à l’apogée des années 80 et 90, auraient peut-être conquis les premières pages du New Musical Express.
Le festif « Start You Up », le plus brut « Sick In The Bathroom » et la collaboration funk-rock réussie avec Georgia dans le potentiel hit « I Might Be Fake » ont suffisamment de vivacité pour mériter une écoute légère, tandis que le contagieux Blur -style dance-rock de « Lodge » et le saut créatif inattendu du puissant « Get Naughty ! ils relancent un instant la fortune de l’album. Ce qui manque dans « How To Make A Master Peace », c’est cette chanson mémorable qui vous invite à réécouter l’album dans son intégralité. Par ailleurs, les baisses de ton notables laissent encore plus perplexe : « Shangaladang » est l’une des chansons pop les plus maladroites et les plus inutiles de ces dernières années, « Loo Song » n’est pas différent et « Heaven » est aussi irritant qu’un coup de pied dans les tibias.

Désolé de le dire, mais les débuts de Master Peace laissent indifférent et méritent cette critique uniquement pour les bonnes prémisses exposées avec les trois EP, ainsi que pour le risque potentiel que le nationalisme Britanique vous exagérez de manière disproportionnée les sons de la radio à peine délicieux. Je ne serais d’ailleurs pas surpris de le retrouver dans certains palmarès de fin d’année de la presse anglaise, mais je doute qu’une fois la gueule de bois passée, « How To Make A Master Peace » puisse tenir plus d’un an. quelques écoutes.

30/06/2024

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