23 600 touristes payants

VENISE – Frais d’entrée à Venise, à la fin du deuxième jour 23 600 touristes ont payé le billet tandis que plus de 106 000 personnes se sont inscrites aujourd’hui, deuxième jour, pour obtenir le billet d’entrée sur la plateforme en ligne de la municipalité de Venise. Le même La Commune précise que parmi les personnes exonérées, il y a plus de 51.600 hôtes hébergés (car ils paient déjà la taxe de séjour) tandis que le nombre total de résidents enregistrés en Vénétie est en baisse par rapport au 25 avril, passant de 16.800 à 12.800. Les contrôles effectués ont vérifié au total plus de 16 400 codes QR, sans révéler de problème critique particulier.

Les contrôles

Également pour demain, samedi 27 avril, et pour tous les autres jours où le paiement du droit d’accès est prévu, les portes seront actives aux principaux points d’accès à la ville, distinctes des portes prioritaires pour les résidents et les travailleurs. Environ 75 informateurs délégués seront employés quotidiennement dans 16 régions ; environ 40 stewards vérificateurs et 35 inspecteurs dans environ 15 points de contrôle, dont les principaux seront dans la zone ferroviaire, dans la zone de Piazzale Roma et dans la zone de San Zaccaria. 70 totems d’information répartis aux points d’accès de la ville, ainsi qu’à Chioggia et Punta Sabbioni.

Le calendrier : tous les jours de billetterie jusqu’en juillet

Demain est le troisième jour où le prix d’entrée est attendu, suivi de ceux des 28, 29 et 30 avril ; 1, 2, 3, 4, 5, 11, 12, 18, 19, 25, 26 mai ; 8, 9, 15, 16, 22, 23, 29, 30 juin ; Les 6, 7, 13 et 14 juillet 2024. Et toujours aux mêmes horaires. Comme l’a rappelé le maire Luigi Brugnaro, « l’expérimentation sera de moyenne durée, nous devons collecter des données et des informations pour ensuite calibrer le système. La plus grande satisfaction a été de voir qui s’approchait des portes en brandissant le QR code d’accès : ces gens ont compris.”

Effet de contribution

Venise pour la première fois avec un billet d’entrée mais toujours “envahie” par 113 mille visiteurs. Un seul paradoxe apparent a été observé hier dans la ville lagunaire, pleine de vacanciers malgré le fait qu’une taxe de 5 euros soit appliquée aux touristes quotidiens. L’explication est donnée par la conseillère municipale au budget, Michele Zuin, qui, avec le maire Brugnaro et le conseiller touristique Venturini, a suivi l’expérimentation au premier rang. «Hier, ça s’est très bien passé – commente Zuin – il n’y a pas eu de problèmes particuliers, nous avons eu 15 mille personnes qui avaient réservé même si elles savaient qu’elles devaient payer la contribution. Et à ceux qui disent que l’effet dissuasif n’a pas existé, je réponds simplement : l’expérimentation de ces 29 premiers jours de 2024 nous sert justement à travailler sur ce que devrait être le seuil maximum de touristes présents dans la ville, sans faire exploser le public. services, transports, sanitaires”. Il est clair, observe Zuin, que ce ne sont pas 5 euros ou moins qui peuvent convaincre les touristes de rester à l’écart de Venise. «En croisant toutes les données sur les flux de cette année, celles des téléphones portables des personnes arrivées dans la ville ces jours-ci – poursuit-il – en 2025 nous pourrons fixer un seuil maximum de présences durables. Au-delà de ce seuil, ceux qui souhaitent quand même venir à Venise par temps chaud devront payer une contribution plus élevée, probablement le maximum exigé par la loi – ce qui la limite aux limites de la taxe de séjour, ndlr. – soit 10 euros. Dans ce cas, un groupe plus important de personnes sera peut-être de toute façon dissuadé d’arriver dans la ville. Il était impensable que l’effet dissuasif commence immédiatement, avec les 5 euros.” Un seuil maximum, pas une interdiction, précise Zuin, “car nous ne voulons pas et nous ne pouvons pas limiter le nombre d’arrivées”.

Michielli: «Un billet même à 10 euros ne suffit pas»

Applaudit le billet Marco Michelli, ancien président historique de Confturisme Vénétiequi réclamait depuis des années une sorte de garde-fou contre le tourisme de fuite. «J’ai toujours été favorable – dit-il à AdnKronos – à ce que j’avais déjà écrit dans un livre il y a dix ans, à une époque sans méfiance, qu’il fallait un outil pour limiter les arrivées. Aujourd’hui, c’est le ticket, mais même s’ils le fixent à 10 euros, semble-t-il, ce ne sera pas suffisant. Tôt ou tard, il faudra arriver à une réservation unique en fonction du nombre de touristes que la ville détermine pouvoir accueillir ce jour-là.». On estime que le tourisme à Venise a été multiplié par 10 au cours des 30 dernières années, grâce à l’explosion du nombre de lits “dans les différents airbnbs”, près de 50 000 (32 500 dans les hôtels) sur lesquels il n’y a cependant pas de plein certitude : ils pourraient être encore plus. «Venise est à la limite depuis des années, il est impensable qu’elle puisse accueillir ne serait-ce que 200 000 arrivées par jour – continue Michielli – Ce n’est pas Paris, où il y en a autant chaque jour, mais on ne le remarque pas parmi 13 millions d’habitants».

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