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Et le cofondateur du parti a déclaré que “même dans un rêve”, il ne serait pas prêt à conclure un accord électoral avec les conservateurs.
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Nigel Farage a annoncé de manière surprenante son intention de briguer un siège à la Chambre des communes du Royaume-Uni avec Reform, le parti fondé en novembre 2018 par Farage lui-même avec Catherine Blaiklock comme parti du Brexit, fortement eurosceptique et opposé à tout accord avec Bruxelles. Farage a déclaré qu’il était de retour “pour les cinq prochaines années”, précisant qu’il avait l’intention de remplacer les conservateurs en tant que parti d’opposition et éventuellement d’être au pouvoir d’ici 2029.
S’exprimant dans la ville de Clacton-On-Sea, dans le sud-est du pays, Farage a déclaré que “même dans un rêve”, il ne serait pas disposé à conclure un accord électoral avec les conservateurs, se disant confiant dans le fait que le Parti réformiste le parti obtiendrait plus de voix le 4 juillet.
Cette évolution représente un énorme casse-tête pour le Premier ministre Rishi Sunak, qui tente désespérément de regagner du terrain sur le Labour. Même avant cette décision surprise de Farage, selon un sondage YouGov, le Parti travailliste est en passe d’obtenir une majorité encore plus large que celle de Tony Blair, les conservateurs étant réduits à seulement 140 sièges, contre 194 pour les travaillistes.
Un autre sondage réalisé par More in Common prédit une majorité travailliste de plus de 100 sièges, mettant en danger l’existence même des conservateurs. La crainte des spécialistes d’image conservateurs est que le Parti réformiste puisse diviser le vote de droite et donner au Parti travailliste une victoire encore plus grande.
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