Mvariole. Un nouveau cadre stratégique de l’OMS pour améliorer la prévention et le contrôle

Des efforts sont demandés pour intégrer tous les programmes de santé, y compris la surveillance épidémiologique des maladies ; services de santé sexuelle, communication des risques et engagement communautaire ; ainsi que les soins de santé primaires, la vaccination et d’autres services cliniques

27 MAI

Une feuille de route destinée aux autorités sanitaires, aux communautés et aux parties prenantes du monde entier pour contrôler les épidémies de mpox dans tous les contextes, faire progresser la recherche sur le mpox et l’accès aux contre-mesures, et minimiser la transmission zoonotique.

C’est ce que contient le nouveau cadre stratégique pour améliorer la prévention et le contrôle des MPOX (2024-2027) publié par l’OMS. Un cadre stratégique qui guidera les autorités sanitaires, les communautés et les autres parties prenantes dans la prévention et le contrôle des épidémies de mpox, en éliminant la transmission interhumaine de la maladie et en réduisant la propagation du virus des animaux aux humains.

L’objectif global est d’atteindre et de soutenir l’élimination de la transmission interhumaine du mpox. Demande donc instamment que des efforts soient déployés pour intégrer tous les programmes de santé, y compris la surveillance épidémiologique des maladies ; services de santé sexuelle, communication des risques et engagement communautaire ; ainsi que les soins de santé primaires, la vaccination et d’autres services cliniques. La coordination entre tous les partenaires, souligne l’OMS, reste essentielle pour garantir une réponse continue et robuste au mpox.

Mpox, une maladie virale causée par le virus Monkeypox (Mpxv), continue de toucher des personnes partout dans le monde. Cela peut provoquer une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. La plupart des gens se rétablissent complètement, mais certains tombent gravement malades.

Le virus se transmet de personne à personne par contact étroit, y compris par contact sexuel. Il existe également des réservoirs animaux en Afrique orientale, centrale et occidentale, où des retombées des animaux sur les humains peuvent occasionnellement se produire, déclenchant de nouvelles épidémies.

Il existe deux clades différents du virus : le clade I et le clade II. Les épidémies du clade I sont plus mortelles que les épidémies du clade II. Une émergence majeure de mpox liée au clade II a commencé en 2017 et s’est propagée à toutes les régions du monde d’ici 2022. Entre juillet 2022 et mai 2023, l’épidémie a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale. Bien que l’épidémie se soit largement atténuée, des cas et des décès continuent d’être signalés aujourd’hui, démontrant que la transmission de faible niveau se poursuit dans le monde.

Actuellement, il existe également une épidémie majeure de virus du clade I en République démocratique du Congo (RDC), où les cas augmentent depuis des décennies. Depuis le début de l’année, plus de 6 500 cas et 345 décès ont été signalés en RDC. Près de la moitié d’entre eux concernent des enfants de moins de 15 ans.

27 mai 2024
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