tous les conseils pour se protéger en été

Les grandes chaleurs sont arrivées, souvent accompagnées d’une forte humidité.

Une attention particulière à Cœur, qui pourrait être affectée par les températures élevées et les vagues de chaleur, devenues de plus en plus fréquentes avec le changement climatique. La chaleur estivale représente en effet une épreuve de stress importante pour le cœur : elle le fait travailler plus fort, facilitant l’apparition d’arythmies, de crises cardiaques et aggravant un état d’insuffisance cardiaque. Il est donc judicieux de réaliser des activités adaptées à votre condition physique, sans vous laisser envahir par l’engouement pour la course à pied. randonnée extrême, plongée ou nage au-delà de toute mesure.
D’une importance vitale, l’hydratation. Il faut le traiter à toute heure de la journée, en introduisant une quantité de liquides adaptée aux températures (et aux éventuelles pathologies présentes) et en consommant en quantité des aliments riches en eau et en sels minéraux (fruits, légumes, soupes froides). Il est également toujours conseillé, notamment en présence de pathologies chroniques, de faire un contrôle auprès de votre médecin avant de partir en vacances.


HYPERTENSION

La chaleur extrême représente un risque pour la santé de tous, mais en particulier pour les personnes souffrant déjà de pathologies telles que les maladies cardiaques et hypertension. Le système cardiovasculaire, en effet, dans ces conditions est soumis à un surmenage, pour tenter de maintenir la température corporelle dans les bonnes limites. En moyenne, pour chaque degré supplémentaire de température corporelle, la fréquence cardiaque augmente de dix battements par minute, ce qui provoque de la fatigue, en particulier pour les cœurs déjà « boiteux ».
L’organisme utilise deux stratégies principales pour disperser la chaleur : l’irradiation (ou rayonnement) et l’évaporation. Le premier mécanisme consiste en l’émission de chaleur depuis la surface du corps et est facilité par le détournement du sang circulant vers la peau ; dans le second cas, la chaleur est évacuée par évaporation et transpiration, toujours à travers la peau.
Si l’air est sec, ces deux mécanismes de sauvetage fonctionnent très bien, mais en présence d’une chaleur et d’une humidité excessives, le cœur est obligé de battre plus vite pour permettre au corps de disperser la chaleur.
Par temps chaud et humide, le cœur pompe environ deux à quatre fois plus de sang par minute que par temps frais. Un travail décidément excessif, surtout pour un cœur qui n’est pas exactement en forme. De plus, très souvent, les personnes souffrant d’hypertension artérielle ou de maladies cardiaques sont traitées avec des médicaments, tels que des bêtabloquants, qui peuvent entraver cette stratégie de dispersion de la chaleur, car ils obligent le cœur à battre plus lentement. Condition qui empêche la perte de chaleur due à une augmentation de la fréquence cardiaque.
Le traitement diurétique, quant à lui, en été augmente le risque de déshydratation et perte excessive de sodium et d’électrolytes. De plus, des médicaments tels que les inhibiteurs de l’ECA, les sartans et les inhibiteurs calciques, fréquemment utilisés en cas d’hypertension ou de maladies cardiaques, peuvent aggraver la réponse de l’organisme à la chaleur. Il faut donc être conscient de cette vulnérabilité supplémentaire, même s’il faut continuer à prendre les médicaments prescrits par le médecin, à moins que celui-ci ne nous demande de les suspendre ou de modifier la posologie pendant l’été.

TRANSPIRATION

La quantité de liquides à prendre chaque jour doit être soigneusement calibrée avec le médecin traitant ; boire trop peu expose en effet à des risques de déshydratation (surtout si vous suivez un traitement diurétique), qui peut endommager le cœur et l’organisme tout entier ; mais boire trop peut représenter un danger en présence d’insuffisance cardiaque ou rénale. Une grande attention doit également être portée, en présence de ces pathologies, au réapprovisionnement en électrolytes tels que sodiumle potassium et magnésiumqui sont perdus par la transpiration et qui, au-delà de ceux ingérés avec l’alimentation, peuvent nécessiter un réapprovisionnement pharmacologique, sur avis du médecin.
Enfin, l’activité physique doit également être recalibrée en fonction des températures. Par temps chaud, il est préférable de ralentir la charge et le rythme de l’entraînement et de raccourcir sa durée. Si vous n’êtes pas en forme, si vous avez plus de 50 ans ou si vous souffrez de problèmes de santé, il est conseillé de consulter votre médecin avant de vous lancer dans le jogging d’été.

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