Covid, que sont les variantes “Flirt” et pourquoi le KP.3 inquiète – QuiFinanza

Covid, que sont les variantes “Flirt” et pourquoi le KP.3 inquiète – QuiFinanza
Covid, que sont les variantes “Flirt” et pourquoi le KP.3 inquiète – QuiFinanza

On reparle de Covid. Même si en réalité le virus, même ici, n’a jamais disparu comme espéré, perdant également les caractéristiques saisonnières qu’on pensait qu’il pourrait avoir. Même avec un nombre très limité de prélèvements, on parle donc d’une sous-estimation substantielle, dans la semaine du 6 au 12 juin, 1 802 cas ont été identifiés, avec 17 décès, sur 96 568 prélèvements. Par rapport à la semaine précédente les cas ont augmenté et aussi le taux de positivité des tests, qui atteint 1,9% contre 1,8 la semaine précédente. C’est ce qu’indiquent les chiffres officiels des rapports du ministère de la Santé.

Cependant, en attendant, le virus continue d’évoluer. Et le Variante KP.3 aux USA représente le profil viral le plus inquiétant. Aussi parce qu’il prend progressivement la place de ses prédécesseurs, dans une trajectoire qui s’inscrit dans le même caractère évolutif et adaptatif du virus, qui étaient déjà très répandus. KP.3, en particulier c’est une variante du soi-disant “Flirting”. Bref, c’est la « petite sœur » des autres variétés de la même famille.

KP.3, quelles sont les caractéristiques

Le KP.3 n’est que la dernière variante du trio qui constitue ce qu’on appelle Groupe « Flirt », composé de KP1.1, KP.2 et KP.3. Observée depuis peu de temps, aux USA, selon les données du CDC (Centers for Disease Control) d’Atlanta, elle prend déjà progressivement le relais des précédentes, avec leurs sous-variantes. Et à grande vitesse, après que les autres aient pris la place de leur « ancêtre » (évidemment en termes viraux) JN1. Même si l’on parle également de variantes pour le KP.3, on pense en tout cas que environ un quart des nouvelles infections aux États-Unis sont liés à cette souche.

Quels changements par rapport aux précédents ? En gros, il nous faut revenir sur quelques notions de biologie virale auxquelles nous étions habitués ces dernières années. Il est fondamental que le virus puisse s’attacher aux cellules et y pénétrer, grâce à un récepteur spécifique. Cette action est assurée pour le Sars-CoV-2 par Protéine S ou Spike. Cette étape est fondamentale pour la réplication virale et l’apparition des symptômes de l’infection.
Au KP.3, ils ont été observés trois mutations: l’un est partagé avec le KP.2, et a été appelé S:V1104L. Les deux autres (originaux) sont S:F456L et S:Q493E. Pour le moment, on ne sait pas quelles caractéristiques le virus peut offrir en termes de capacité à infecter les êtres humains, mais il est raisonnable de penser qu’ils pourraient être « gagnants », compte tenu également la rapidité avec laquelle cette souche se propage ” Renversant ” invisiblement le précédent, qui perd en termes de ” résultats ” dans les échantillons testés dans les laboratoires.

À quoi peut-on s’attendre

Soyons clairs. Nous parlons d’une évolution qui doit être évaluée. Et c’est la tâche des chercheurs, mais aussi de la santé publique. Donc même faire des prédictions est faux. Un fait demeure : par rapport à JN.1 les variantes marquées par KP semblent plus contagieuses. Cela peut être observé en termes de symptômes qui, d’une certaine manière, toujours selon ce que rapporte le CDC d’Atlanta, restent les signes généraux classiques comme la fièvre, les maux de tête, les difficultés respiratoires dans les cas les plus graves, parfois même l’hyposmie, c’est-à-dire le déclin de l’odorat et de l’agueusie, avec perte du goût. Mais il ne faut pas oublier que des cas de manifestations gastro-intestinales ont également été observés, comme des douleurs abdominales, des diarrhées et des vomissements.
Il faut dire qu’à partir de cette définition, avec symptômes extrêmement variés et différentsil est très difficile de reconnaître cliniquement un cas de Covid, et il ne faut donc pas s’attendre à l’apparition d’un signe et d’un symptôme typique des variantes de la famille KP.

Chapitre la prévention. Il faut s’attendre à ce que vaccinations antérieures, ainsi que toute infection naturelle, peuvent encore être utiles pour limiter les risques de schémas d’infection plus complexes liés aux variantes « Flirt ». Mais nous ne sommes que dans le domaine des hypothèses. Et des nouvelles sur ce front sont attendues pour la prochaine saison d’automne. En tout cas, on espère que lemise à jour sur les vaccins qui devrait prendre en compte la “famille” JN.1 et les souches descendantes peut contribuer à se protéger à l’avenir également contre les risques liés aux souches KP, y compris évidemment KP.3.

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