Manchester City-Real Madrid, le bulletin : Haaland rate, Lunin décisif aux tirs au but

Le Real Madrid a battu Manchester City aux tirs au but lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des champions pour s’assurer une place en demi-finale pour la quatrième année consécutive. Los Blancos ont sorti l’impasse à la 12e minute avec un but de Rodrygo, puis ont subi un très long siège des Citizens qui ont finalement trouvé l’égalisation avec De Bruyne, égalisant le résultat du spectaculaire 3-3 du match aller et le portant à du temps en plus. Mais sur place, les hommes d’Ancelotti sont sortis vainqueurs, grâce aux arrêts d’un super Lunin et au but décisif de Rudiger. Ci-dessous les votes des protagonistes du match pour comprendre le déroulement du match.

— Bulletins du Real Madrid —

Andreï LUNINE 8 – Très attentif entre les poteaux sur les nombreux tirs de City et chanceux sur la barre transversale de Haaland. Il ne peut rien contre le tir à bout portant de De Bruyne, mais peu de temps après il se dépasse sur la tentative de doublé du Belge. Lors des tirs au but, il se transforme en Superman et sauve tout ce qui s’approche de lui

Daniel CARVAJAL6 – Une bonne partie de la soirée au bon endroit au bon moment : on ne peut pas aller à ses côtés. Mais ensuite, Doku entre et démonte ses certitudes une à une au fil des minutes. Il sort à cause de crampes et manquera le match aller de la demi-finale pour cause de disqualification (dès la 108e minute). MILITAO SV.)

Antonio RÜDIGER 6.5 – Annuler et faire. Il annule effectivement Haaland pendant la majeure partie du match. Le renvoi manqué à 1-1 City est cependant une énorme erreur. A la fin de la première mi-temps des prolongations, il rate le cadre à deux mètres d’Ederson. Il se rachète en finale avec le penalty décisif

Nacho FERNANDEZ 6.5 – Le capitaine des Blancos prône le calme et couvre avec concentration. Très peu de taches

Ferland MENDY 6 – Il évolue bien entre les lignes, mais ne trouve pas de continuité

Federico VALVERDE 6 – Surveille bien les sorties fréquentes de Grealish. En prolongation, il disparaît

Eduardo CAMAVINGA 6 – Il récupère beaucoup de ballons grâce à son dynamisme et sa ruse, mais lui aussi est incapable d’avoir un impact

Toni KROOS 6 – Effectue des tâches défensives, essayant et réussissant parfois à endiguer la pression des Citizens (dès la 79′ MODRIQUE 5 – Inséré par Ancelotti pour mettre le ballon dans le coffre-fort, il n’y est parvenu que par moments dans la prolongation tendue. Il rate le coup, gravement)

Jude BELLINGHAM 6.5 – A l’occasion du 1-0 il apprivoise une boule de cloche et déclenche l’action. Joué comme un champion absolu. Puis il se met à la disposition de ses coéquipiers avec humilité et sacrifice. Parfait à partir de onze mètres

RODRYGO 6.5 – Débloquez le match avec le double tap-in sur Ederson. Rien d’autre (à partir de 84′ BRAHIM DIAZ 6 – Ballon millimétrique pour envoyer Rudiger dans le but)

Junior VINICIUS 6.5 – Il signe la passe décisive pour Rodrygo avec un centre bas au baiser: il s’étend sur tout le front de l’attaque en donnant de la profondeur aux Blancos (depuis 102′). LUCAS 6 – Glacial sur place)

Entraîneur Carlo ANCELOTTI 7 – Vieux renard de la Ligue des Champions : il marque dès les premières minutes, encaisse un but en fin de temps réglementaire et tient jusqu’aux tirs au but où ses gladiateurs lui procurent encore une joie de plus.

Antonio Rudiger – Real Madrid

Crédit Photo Imago

— Bulletins de Manchester City —

EDERSON 6 – Il bloque le premier tap-in de Rodrygo, mais frappe l’attaquant du Real. Il aurait pu faire mieux. Le penalty transformé en corner par le cinquième tireur de Guardiola n’a servi à rien.

Kyle WALKER5 – Il maintient Rodrygo dans le match à 1-0 du Real et se fait brûler par lui en diagonale dans la petite surface. Catastrophique

Manuel AKANJI 6.5 – Dans la première formation, il est l’homme supplémentaire de Guardiola : passes rapides et insertions continues. L’un des meilleurs hôtes (à partir de 111′ PIERRES SV.)

Rubén DIAS 6 – Il se place devant Ederson, faisant son devoir la plupart du temps

Josko GVARDIOL 6.5 – En projection offensive constante à gauche, d’abord en soutien de Grealish puis Doku

RODRI 6.5 – Trie les balles à plusieurs reprises, en une ou deux touches : classe et qualité

Bernardo SILVA 5 – Digne de sa présence parfois, mais jamais incisive. Son penalty est une passe à Lunin

Kévin DE BRUYNE 7 – Littéralement indifférent en zone avant, il tire à plusieurs reprises. Leader technique de Guardiola, il a le sang-froid de transpercer Lunin du gros marbre. Peu de temps après, il est proche de marquer un Eurogoal depuis l’extérieur de la surface et tire un penalty en déplacement. Chauffeur (à partir de 111′ KOVACIC SV.)

Phil FODEN 5 – Par rapport à l’exploit du match aller (avec l’objectif cinémathèque), on en voit moins. Beaucoup moins. Performance ectoplasmique (malgré la pénalité transformée)

Jack GREALISH 6.5 – C’est l’un des Britanniques les plus dangereux : il ne lui manque qu’un but (dès la 72e minute DOKU 7 – Entre et assiste l’égalisation de De Bruyne. Il change l’inertie du jeu par son imprévisibilité et sa rapidité. Fondamental)

Erling Braut HAALAND 5 – Un de ses tirs en première mi-temps touche la barre transversale : pour le reste du match il frôle en attaque sans grandes idées, avec peu de soutien de ses coéquipiers. Soirée à oublier (à partir de 91′ ALVAREZ 6 – Il se passe très peu de choses pendant les prolongations et il ne fait rien pour changer la tendance. Première pénalité de la série irréprochable)

Entraîneur Josep GUARDIOLA 5 – Au départ il choisit de maintenir la ligne défensive haute, le risque n’est pas payant : City n’égalise qu’à la fin du temps réglementaire. Le siège qui a duré presque toute la soirée n’a produit qu’un seul but, il finira sur le banc des accusés pour cette stérilité et le manque de soutien de Haaland.

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