Marc Marquez a testé des pièces de la Ducati officielle lors des tests de Jerez

Le dernier test MotoGP de Jerez a confirmé que les constructeurs et les pilotes travaillent principalement sur les réglages de la moto : en effet, c’est de là que sort le temps au tour et qui donne au pilote les moyens d’avoir le rythme de la victoire. Le temps de Fabio Di Giannantonio de 1’36.405, le meilleur de la séance d’essais de lundi, est un “seigneur du temps”: lors des essais de vendredi, il aurait permis à Diggia de se battre pour la première ligne et est à 1″ du tour record dans la course de Pecco Bagnaia. en 1.37.449, réalisé dans l’avant-dernier tour, évidemment dans des conditions complètement différentes et avec des pneus pratiquement terminés. La séance d’essais a néanmoins confirmé la puissance excessive de Ducati, avec quatre Desmosedici aux 5 premières places, et le deuxième meilleur temps de Maverick Vinales. en 1’36.492 (87 millièmes derrière Diggia) sur une Aprilia visiblement mise à jour, pas seulement dans la queue.

le travail sur la ducati

Ceux qui attendaient des innovations sensationnelles de la part de Ducati ont été déçus : les nouveaux composants ne manquaient pas, même dans les moteurs, mais ce qui était le plus visible visuellement était le frein au pouce arrière de la Desmosedici GP23 de l’équipe Gresini de Marc Marquez. À Borgo Panigale, on suit la logique “la moto qui gagne, on ne change pas”, dans un contexte de sérénité générale qui concerne à la fois l’équipe officielle et l’équipe Gresini, avec Pecco Bagnaia et Marquez convaincus d’avoir de solides références pour le championnat. Le rouge officiel, le GP24, a été vu à Jerez, il a plus de poussée en accélération et s’est montré très efficace après avoir connu des problèmes de réglages et de vibrations lors des courses précédentes. La Ducati GP23 a tendance à pousser à l’avant, notamment dans la dernière partie du freinage, et a forcé des changements dans le style de Marc : l’Espagnol a démontré qu’il le maîtrisait bien, avec une télémétrie qui le certifie comme le meilleur des pilotes Ducati en tourne à gauche. Lors des tests de Jerez, en plus d’une nouvelle fourche Ohlins, Márquez a également testé des pièces reçues directement de Ducati et destinées aux motos d’usine de Bagnaia et Bastianini. Les deux pilotes italiens ont ensuite testé les mêmes composants, livrant le même retour d’expérience que Márquez. Ouverture de crédit importante, même s’il faut comprendre ce que prévoit le contrat de l’Espagnol en termes de traitement technique par rapport aux officiels.

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les nouvelles des autres

Peu de nouveautés dans le garage KTM (sixième fois avec Brad Binder), qui a pourtant montré un nouveau carénage, et un intérêt particulier pour Yamaha et Honda, les deux plus en difficulté. La société Golden Wing a pris la piste avec les innovations majeures, mais à la fin de longs visages de pilotes sont apparus dans les stands, avec une phrase inquiétante dite à voix basse : “Tout est à refaire”. Le sentiment est que les problèmes résident surtout dans la structure de la moto, la plus haute et la moins aérodynamiquement valide (il suffit de penser aux soufflantes dans la partie inférieure du carénage), qui ne permet pas au moteur de pousser correctement. Le pire de tout revient à Luca Marini, 23ème plus rapide lors des essais, dont la taille et le style n’aident pas au ressenti de cette Honda qui a profité du travail effectué par Stefan Bradl lors du week-end de Jerez, mais a rejeté le nouveau modèle. Remake pour l’entreprise des trois diapasons, avec un M1 plus “corps”, avec un carénage latéral sur tout le corps central de la moto et une nouvelle moustache accrocheuse à l’avant, avec trois profils d’ailes au lieu de deux. Contrairement à Honda, Yamaha semble cependant savoir où aller, même si Fabio Quartararo, bien qu’appréciant toutes les innovations aérodynamiques et châssis, reste déçu par un moteur qui “est toujours le même”. Enfin, Aprilia a présenté une nouvelle queue arrière, pour travailler sur le souffle et les flux : la RS-GP est aujourd’hui la moto qui a techniquement les marges de développement les plus larges et à Noale ils travaillent également dur pour améliorer les départs. C’est aussi sur tous les détails que se joue aujourd’hui le leadership en MotoGP.

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