de grands noms et beaucoup d’Italie

16 se sont qualifiés dans le tournoi masculin, autant se sont qualifiés dans le tournoi féminin (chanceux perdants mis à part). Avec beaucoup d’Italie et plusieurs noms à surveiller également pour le tableau principal. Les qualifications de chaque Chelem sont une sorte de tournoi dans le tournoi. Et ils offrent immédiatement un spectacle aux palais raffinés. Cette fois-ci notamment, Paris a mis en valeur de nombreux talents qui méritent qu’on s’y intéresse. Dont certains s’étaient mis en lumière quelques jours plus tôt sur les terrains du Foro Italico. Entre les deux, également le dernier défilé, un peu triste à vrai dire, pour Dominic Thiem.

SARA ERRANI

L’ouverture ne peut être que pour elle, notre Sara Errani. Qui s’était exaltée en double au Foro Italico, remportant le titre en duo avec Jasmine Paolini, et qui a continué sur la vague d’enthousiasme en obtenant une splendide qualification pour Roland Garros, également en tant que tête de série numéro 1 du classement des cadets. C’est la 14ème apparition de Sara à Paris, où se déroule également pour elle une finale : celle perdue par Maria Sharapova en 2012.

GIULIO ZEPPIERI

Il y a un sentiment entre « Zeppo » et le pays de Paris. Qualification l’an dernier, qualification en 2024, mais à un moment pas si favorable au niveau de la condition générale. Pourtant Roland Garros ramène Giulio à un état de confiance qui déjà en 2023 lui avait permis de battre Bublik en cinq sets, avant de s’incliner face à Casper Ruud en quatre, réalisant un excellent match. Cette fois, contre Mannarino, quel que soit le classement, il part comme favori.

MATTIA BELLUCCI

Le tennis du Lombardien, tout en fantaisie et en variations, ne semblerait pas si adapté à la terre battue. Mais dans les grands événements, Mattia sait s’exalter et Paris a été une nouvelle confirmation, pour un garçon qui n’a pas encore atteint le top 100 de l’ATP, mais qui a déjà deux apparitions dans le tableau principal des Grands Chelems à son actif (avec celle-ci à Roland Garros). Pour lui, un nul malheureux face à Frances Tiafoe.

OLGA DANILOVIÉ

Première présence étrangère au palmarès, pour une fille d’art qui tente de reprendre le chemin qui semblait tracé il y a quelques années. Olga n’a que 23 ans et parler d’une sorte de promesse non tenue prend beaucoup de temps. Aussi parce qu’elle croit beaucoup à cette course-poursuite, même si elle part du numéro 125 de la WTA. Martina Trevisan, son adversaire du premier tour, devra faire attention.

HAMAD MEDJEDOVIC

Nous restons en Serbie pour l’un des protagonistes du dernier Internazionali BNL d’Italia. Hamad Medjedovic a déjà montré qu’il peut faire beaucoup de mal aux meilleurs s’il est de bonne humeur le jour même. Sa qualification à Roland-Garros est une sorte d’avertissement aux marins : le garçon est en train de trouver une continuité et le rencontrer en chemin ne sera pas particulièrement agréable. C’est pourquoi Flavio Cobolli ne peut pas être particulièrement heureux.

GABRIEL DIALLO

L’Italie l’a connu à Davis, mais le Canadien Gabriel Diallo se fait remarquer au niveau Challenger depuis quelques temps déjà. Sa première qualification en Grand Chelem a cependant une autre saveur. Et même si 22 ans pour un tel résultat ne semble rien d’exceptionnel, la réalité parle d’un talent à savourer. La confiance pourrait l’aider lors de ses débuts contre un ancien grand : Kei Nishikori.

REBECCA SRAMKOVA

À 27 ans, vous ne pouvez pas être considéré comme une grande promesse si jusque-là vous avez atteint au maximum la 89e place du classement mondial. Mais justement à Rome, la Slovaque de Bratislava a fait la une des journaux grâce à un excellent tournoi, culminant en huitièmes de finale et avec quelques regrets pour la défaite face à Jelena Ostapenko. Les qualifications à Paris s’inscrivent dans la continuité de l’excellent moment de Rebecca, appelée à un défi très relevé devant Amanda Anisimova.

PREV Spectacle Isc Folignano-Maltignano
NEXT Borussia Dortmund-Real Madrid, Ancelotti : “La Ligue des Champions est notre histoire”