Olimpia Milano revient de -11 et s’impose à Bologne en prolongation : 86-75 lors du premier match avec Shavon Shields décisif

Shavon Shields est “un peu mieux”. En face. Le souhait d’Ettore Messina se traduit par un épilogue qui frise les limites de l’absurde. Trois triples semi-consécutifs. L’un plus fou et plus fou que l’autre. Jusqu’à ce que le troisième, totalement insensé, tire dans le visage hargneux de Hackett pour diviser le match à mi-chemin de la prolongation.

Revenant du banc après la blessure subie lors de la série contre Trento, Shields mord avec la faim d’un loup-garou. Il tire 25 points en 27 minutes. Avec un 6/7 depuis l’arc qui se dresse comme une colonnade de marbre, un autre match d’après-saison d’Olimpia résolu avec le pourcentages longue distance. Le 13/27 le final (48%) contrebalance une première moitié de 1/9 extrêmement sèche. Inspiré du 5/7 d’un troisième quart-temps du 29-15 puis consolidé avec le show balistique de l’ex-Baskonia dans la prolongation.

Milan renverse déjà le facteur terrain en remportant un match 1 dans lequel il semblait déjà mort et enterré au milieu du deuxième quart-temps, en difficulté sur le -11 (25-14) après 14 minutes de basket, c’était pour le moins difficile. La Virtus, agressif et physique, augmentez votre ton défensif rupture Horaire Et espacement à l’attaque de Messine, après 6 victoires consécutives avec plus de 90 points marqués en moyenne. La fluidité retrouvée dans le fil avec Trente et Brescia n’est plus qu’un lointain souvenir. Un autre basket se joue à Bologne. A un autre rythme, avec d’autres contacts. L’Euroligue de basket, accordée par un arbitre finalement adéquat à la qualité des rosters des deux challengers.

Alors qu’Olimpia résiste difficilement à quelques coups épars de Shabazz Napier (21), la Virtus fléchit ses muscles en punissant à plusieurs reprises les changements avec Toko Shengélia. Le Géorgien s’est déchaîné dans une première mi-temps somptueuse où il a marqué 12 de ses 16 derniers points. Et cela compense les inexactitudes de Marco Belinelli, qui à leur tour compromettent les pourcentages de l’arc de la Juventus. Le 33-25 du long intervalle raconte un match lent et musclé. Loin des pétillantes avec lesquelles Olimpia a résolu le problème de Brescia avec une facilité surprenante.

Le score change au retour des vestiaires. Milan consolide le milieu défensif, se rétablissant aux niveaux élevés de l’Euroligue. Il tire sa confiance, son énergie et son courage de l’effort gagnant construit autour de son panier. Il a écrasé Virtus à seulement deux points en quatre minutes et a relancé ses efforts sur l’arc. C’est un moment parce que Napier, Shields et Devon Hall (18) commencent à élargir cette défense de la Juventus qui semblait inattaquable dans la première moitié du match. Forges d’Olympie une troisième période avec 29 points marqués, revenant aux longueurs d’onde des victoires précédentes. Et il étourdit un Virtus confus en sautant sur le +6 (48-54) jusqu’au dernier repos.

Aussi avec une version incolore de Nikola Mirotic (7 points en 29′ à 1/6 du terrain), Armani semble pouvoir contrôler en quatrième période. Mais lorsque les possessions commencent à faire des ravages, l’attaque perd de son élan et de sa fluidité. Milan joue avec la montre et non avec le ballon. Il exécute servilement, sans lire. Et il expose son côté à l’égratignure en noir et blanc. Iffe Lundberg (dix), Isaïe Cordinier (10) et la nouvelle veine de Shengélia Et Belinelli (14 mais à 3/10 sur trois), ils redessinent le tracé du match. Bologne contre-dépasse et prend la tête au sprint, mais Napier revient pour l’égalisation qui rend nécessaire la prolongation.

Nicolò Melli (8) marque le premier panier, le plus important sur le plan mental, avec un coup de signature sur le tableau d’affichage. Ce sera son dernier tir avant la cinquième faute qui le fera sortir du terrain, poussant Messine à redessiner son quintette type. Un peu de Voigtmann pour élargir le champ. Un peu de Hines avec Tonut pour solidifier la ligne défensive. Mais Virtus est terni. Les post-ups de Shengelia perdent leur efficacité initiale. Fatigue (deux matchs joués de plus que Milan en séries éliminatoires) e tension ils enlèvent les idées aux étrangers. Tandis que, du côté opposé, Ouverture du spectacle balistique de Shields. UN. Deux. Trois. Boom. Boom. Boom. Battre Milan, 1-0.

Le match 2 se jouera dans deux jours, toujours à Bologne. Rendez-vous le samedi 8 juin, à 20h30, EN DIRECT sur DMAX, NOVÉ, Eurosport 2 Et découverte+.

• Bologne: Belinelli 14, Pajola 7, Shengelia 16, Dunston, Cordinier 14 ; Lundberg 10, Dobric, Hackett 3, Polonara, Zizic 8, Abass 3. Ne : Mascolo. Tous.: Bancs.
• Milan: Tonut 2, Melli 8, Napier 21, Hall 18, Mirotic 7 ; Ricci, Flaccadori, Shields 25, Hines 5, Voigtmann. Ne : Caruso, Bortolani. Tous.: Messine.