Thuram, l’Italien : “J’ai grandi en mangeant des pâtes, entente particulière avec Lautaro”

Appelez-le Marco, Thuram. L’attaquant français, qui entre en jeu ce soir face à l’Autriche France, est pourtant né en Italie, un pays qui est resté en lui, même au-delà du titre de champion de Serie A qu’il vient de remporter avec l’Inter. Une complicité dont Marcus parle longuement dans une interview au magazine mensuel France Football.

PÂTES

Fils de l’ancien défenseur de Parme et de la Juventus, Lilian, Marcus est né à Reggio Emilia le 6 août 1997. Et jusqu’en 2006, il a vécu au Bel Paese : “Quand j’étais enfant – dit l’attaquant de l’Inter – je regardais des dessins animés en italien, nous parlions Le français à la maison, mais j’ai appris l’italien en jouant au football avec des amis dans les jardins publics après l’école. Et puis, j’ai grandi avec les pâtes ». Mais le football n’est devenu un objectif qu’à partir de l’âge de 11 ans, une fois de retour dans son pays natal, en tant que membre de l’Olympique Neuilly, un club de la banlieue chic de Paris. En Italie, Thuram pratique plutôt divers sports : l’escrime, la natation et le judo.

CARRIÈRE

C’est peut-être aussi pourquoi la Serie A n’a jamais été un objectif : « Les clubs et les opportunités comptent. Je n’ai pas construit ma carrière en pensant jouer dans un certain endroit. J’ai grandi en Italie, j’ai vécu en Espagne, je parle anglais, mais mon premier déménagement a été en Allemagne. Même si j’ai toujours eu un esprit italien.” L’Inter a été une surprise : « Les premiers contacts remontent à janvier 2021. J’ai joué ailier gauche et l’Inter voulait que je sois attaquant et cela m’a surpris. En fait, ils me connaissaient mieux que moi. Mais ensuite je me suis blessé et quand ils sont revenus en force après la Coupe du Monde au Qatar, je n’ai eu aucun doute, même si d’autres clubs (PSG et Milan) s’étaient manifestés.

SOUVENIRS

C’est ainsi qu’est né l’accord avec Lautaro Martinez à Milan, du côté des Nerazzurri : “On s’entend bien parce qu’on traîne aussi en dehors du terrain.” Le Meazza est désormais sa maison : “Un endroit spécial, je n’avais jamais connu les acclamations de 75 mille personnes”. Mais l’Italie, pour Thuram, n’évoque pas que de bons souvenirs. Le premier le prouve en tant que supporter de la France : “C’était la finale de la Coupe du monde 2006 (perdue contre l’Italie aux tirs au but, avec le père Lilian titulaire) : j’ai pleuré, longtemps.”

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