“Des téléphones dans votre poche, avec nous vous chantez, riez, pleurez et dansez”

“Des téléphones dans votre poche, avec nous vous chantez, riez, pleurez et dansez”
“Des téléphones dans votre poche, avec nous vous chantez, riez, pleurez et dansez”

Milan – « Gunshot », « Disco labyrinthe », « Toutes mes erreurs », « Enchanteur », « Confettis à Noël », « Nuages ​​rapides », « Nouvelle obsession », « Libérez tout le monde », « Porc-épic ». LE Subsonique ils font partie de la vie de millions d’Italiens. Et puis 28 ans de carrière ils continuent de le faire. Ce soir le chanteur Samuelle producteur et guitariste Max Casaccile claviériste Boosta et le bassiste Fabuleux ils seront à Legnano sur la scène Rugby Sound pour le ‘La Bolla Tour’.

Max Casacci, après 28 ans d’activité, avez-vous conscience d’être un véritable monument de la musique italienne ?

« Nous avons obtenu des certificats d’importance dans la musique italienne. C’est sympa, ils donnent le sentiment d’avoir construit quelque chose. Mais tout s’arrête là, si vous vous attardez trop longtemps sur votre passé vous risquez de mettre une date d’expiration à votre futur. Nous nous mettons toujours en jeu, également en tenant compte de l’évolution du public.”

Votre nouvel album, ‘Augmented Reality’, a des sonorités surprenantes. Pensez aux chansons « Pugno di sand » et « Scoppia la bubble ». Ou le rework de ‘Mattino di luce’ avec LIM sorti hier. Quel besoin se cache derrière cet album ?

“‘Fist of sand’ est le premier single de ce dernier album, qui est un peu comme un groupe qui se redécouvre. C’était aussi un disque important pour trouver un peu de complicité entre nous. C’est une chanson qui parle du passé, c’est une façon d’évaluer le passé et de considérer le risque qu’il ne passe jamais. Toute la musique que nous avons faite ensemble à partir de 1996 a été perçue par certains comme difficile à digérer. Quand cette cloche sonne, c’est bon signe de dire que nous faisons quelque chose. nouveau et intéressant. Ce disque, nous avons refait de la musique ensemble, et de cette façon, l’erreur de l’un devient l’idée de l’autre, une sorte de racine afro. Nous ne l’avions jamais fait et avec « Scoppia la bubble », cette chanson légère aux rythmes afrobeat est née. . Habituellement, la musique naît d’abord et ensuite Samuel et moi écrivons les paroles. Nous aimons l’idée de ne pas savoir où aller, de ne pas avoir de direction prédéfinie. Cela fait aussi partie du parcours créatif.

Durant ces 28 années, quels ont été les meilleurs moments ?

“Beaucoup. Surtout dans les premières années de notre carrière, tout s’est passé très vite et cela a continué à croître. Le public a un peu grandi avec nous.”

Les plus moches ?

“Après le Festival de Sanremo (en 2000 avec ‘Tutti mes erreurs’, ndlr), nous sommes passés à la phase où nous avons commencé à remplir les arènes. Nous avons réalisé que le monde qui nous entourait commençait à nous demander quelque chose de différent. Quand ils ont commencé à avoir des attentes autour de nous, on s’est rendu compte que tout ça n’était pas pour nous. Au début des années 2000, la musique s’est un peu perdue pour nous, l’album était le véhicule pour aller jouer sur scène, on ne l’a pas fait. Peu importe le nombre de disques que nous vendions. Mais nous avons survécu, nous sommes devenus encore plus indépendants en nous concentrant avant tout sur la dimension live.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ?

“Vous faites de la musique par nécessité, vous devez respecter le pacte avec vous-même. Si le public ne reconnaît pas un acte de liberté dans ce que vous faites, il ne vous choisit pas. La musique est une sorte d’étincelle de liberté. Les seuls chiffres qui ont une valeur durable et saine sont liés à la pérennité de vos concerts”.

À quoi doivent s’attendre ceux qui assistent à un live de Subsonica ?

“Le nôtre est un flow qui s’apparente davantage à une sorte de DJ set, nous prêtons une attention particulière à l’enchaînement énergétique de la façon dont une chanson entre dans une autre. Mieux vaut garder son téléphone portable dans sa poche car on se retrouve physiquement impliqué. C’est aussi un tourbillon de émotions : on rit, on pleure, on chante.”

Que souhaites-tu pour ton groupe ?

“Nous calculons la longévité en fonction de la durée d’une même composition. Nous avons 28 ans mais en réalité 27 ans, le seul groupe avec la même composition qui a duré plus longtemps est Pooh avec 35 ans. J’espère que Subsonica parviendra à battre ce record” .

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