Alessandro Ginotta – Commentaire sur l’Évangile du jour, 29 mars 2024 –

Alessandro Ginotta – Commentaire sur l’Évangile du jour, 29 mars 2024 –
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Ne vous perdez pas dans le noir. Dieu qui est Lumière, même aux heures les plus sombres de ta nuit, puisses-tu risquer ta vie et ton chemin !

Tu sais que j’aime te surprendre. Et aujourd’hui, je veux le faire avec l’Évangile de la Passion : de loin le passage le plus long que propose la liturgie pour une journée. Nous le savons tous : il raconte les dernières heures de la vie de Jésus, mais aujourd’hui je vais vous parler de deux autres personnages quelque peu cachés entre les versets.

Oui, à quoi bon désespérer ? À rien ! En effet, le désespoir ferme le cœur et empêche la grâce et l’amour de Dieu de fortifier notre âme et de nous sauver. Saint Pierre le sait bien et dans ce contexte il se comporte comme s’il était l’emblème de la fragilité humaine : tant que Dieu fait sentir sa présence, tant qu’il marche aux côtés de Jésus qui fait des miracles, sa foi apparaît comme du granit ; même au moment de la capture du Christ sur le Mont des Oliviers, il s’expose en dégainant son épée et en défendant le Maître. Il coupera l’oreille de Malchus, le serviteur du grand prêtre. Puis? Dès que Jésus est emmené par les gardes, son ardeur se transforme en peur :

“Simon Pierre, accompagné d’un autre disciple, suivit Jésus. Cet autre disciple connaissait le grand prêtre, il réussit donc à entrer avec Jésus dans la cour du palais. Pietro resta dehors, près de la porte. Alors l’autre disciple (c’est ainsi que se nomme saint Jean l’Évangéliste), qui connaissait le grand prêtre, sortit, parla au portier et laissa également entrer Pierre. Le portier dit à Pierre : « Es-tu aussi disciple de cet homme ? Mais Pierre a répondu : « Non, je ne le suis pas. » Les domestiques et les gardes avaient allumé un feu de charbon et se réchauffaient car il faisait froid. Pierre se tenait aussi avec eux près du feu” (Jean 18,15-18).

Le Christ est interrogé, « Pendant ce temps, Simon Pietro restait pour se réchauffer. Quelqu’un lui dit : Il me semble que tu es un de ses disciples. Mais Pierre le nia et dit : « Je ne fais pas partie de ceux-là. » Parmi les serviteurs du grand prêtre, il y avait un parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille. Il lui dit : « Mais je t’ai vu dans le jardin, avec Jésus ! ». Une fois de plus, Peter a dit que ce n’était pas vrai, et immédiatement un coq a chanté. » (Jean 18, 25-27). Un concierge, un domestique, un coq. Et tout le courage du premier des apôtres disparaît. J’aime intégrer l’histoire de saint Jean aux paroles de saint Luc : « Alors le Seigneur, se tournant, regarda Pierre, et Pierre se souvint des paroles que le Seigneur lui avait dites : « Avant que le coq chante, aujourd’hui tu me renieras trois fois ». Et quand il sortait, il pleurait amèrement. » (Luc 22,61-62).

Les larmes de Pierre coulent de repentir, mais elles trahissent aussi sa honte de n’avoir pas tenu sa promesse : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi!” (Jean 13.37). Quelques heures seulement avant le courage, maintenant que le Christ est tenu à l’écart des gardes, non seulement il ne veut pas le suivre, mais la peur l’oblige à le renier. La foi, loin de Dieu, vacille toujours. Même en nous-mêmes, lorsque nous persistons à nous éloigner de Lui, car, comme l’écrit saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis : c’est le Christ qui vit en moi » (Galates 2.20). Oui, notre vraie vie est avec Christ, sans Lui nous ne sommes rien. […] Continuez à lire ici.

Avec l’aimable autorisation de Alessandro Ginotta

Source : La Buona Parola, blog d’Alessandro Ginotta https://www.labuonaparola.it/
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