“Après 42 ans, le taux de réussite de la PMA s’effondre”

“Après 42 ans, le taux de réussite de la PMA s’effondre”
“Après 42 ans, le taux de réussite de la PMA s’effondre”

Le nombre de femmes subissant des cycles au-delà de 40 ans augmente : de 20 à 34 % en 7 ans. “Nous avons besoin d’une campagne de sensibilisation massive”

Publié :16-05-2024 11:19

Dernière mise à jour:16-05-2024 11:21


ROME – « Non seulement l’âge moyen des femmes ayant leur premier enfant a augmenté, mais aussi celui des femmes qui subissent Cycles Pma après 40 ans qui est passé de 20,7 % en 2005 à 34 % en 2022. Même chez Pma le facteur âge est déterminant : les embryons obtenus avec des ovocytes d’une femme de 35 ans atteignent un taux de réussite de 70 %. Ce pourcentage baisse significativement chez les femmes de plus de 42 ans qui risquent de ne pas aboutir et de dégénérer en fausse couche tardive.” Il le remarque Antonio Pellicerl’un des plus grands experts mondiaux en matière de fertilité, professeur titulaire de Obstétrique et gynécologie à l’Université de Valencefondateur de Ivi (Institut Valencien de l’Infertilité spécialisé en procréation assistée).

« EN DEUX ANS EN ITALIE, 20 MILLE NAISSANCES EN MOINS »
“Il faudrait mener une campagne de sensibilisation massive, comme celles organisées ces dernières années pour lutter contre les facteurs de risque pour la santé tels que le tabagisme et l’alcool, qui part des écoles et enseigne aux jeunes que l’infertilité est une véritable pathologie, qu’il y a des sonnettes d’alarme pour qu’elle soit il est important de savoir reconnaître ce qui peut être évité et combattu, mais seulement si on s’en occupe au bon moment”, explique Pellicer, qui commente également les données de l’Istat sur les naissances : “Les naissances de la population résidente en Italie en 2023 étaient d’un peu plus de 379 000, en 2021 elles étaient d’environ 399 000. Ainsi, en seulement deux ans, 20 000 enfants de moins sont nés. L’Italie en a besoinpour sa propre subsistance et son bien-être, modifier immédiatement la politique de soutien aux familles. De plus grandes politiques sociales, des soins de santé axés sur la prévention, un travail ciblé sur les jeunes pour leur faire comprendre que la santé reproductive est un bien primordial qu’ils doivent sauvegarder dès leur plus jeune âge”, conclut-il.

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