Sciacca, protocole signé entre institutions pour lutter contre les incendies

Ce matin, au parquet de Sciacca, a été signé un protocole d’enquête sur les incendies et les incendies contrôlés, signé par le procureur de Sciacca, le préfet de Trapani, le Vicaire du préfet d’Agrigente, les représentants des municipalités de du District, par les commandants provinciaux des pompiers d’Agrigente et Trapani, par les inspecteurs départementaux des forêts d’Agrigente et Trapani, par le commissaire de police d’Agrigente, par le commissaire de police de Trapani et par le commandant provincial des carabiniers de Agrigente.

En effet, à l’approche de la saison estivale, le phénomène d’incendies survenant à proximité du Tribunal de Sciacca augmente, provoquant une grave inquiétude sociale en raison des conséquences au niveau environnemental et pour la sécurité publique.

C’est pourquoi, depuis 2016, le ministère public de Sciacca a établi une base de données contenant des informations relatives aux plaintes concernant les incendies de forêt, dans le but de mieux lutter contre ce phénomène très répandu et de mener des activités de surveillance plus efficaces.

La zone environnante est, entre autres, parsemée de lieux d’une valeur environnementale particulière et de diverses zones protégées et réserves naturelles, comme le Monte San Calogero et la Grotta di Santa Ninfa ; ainsi que des sites d’importance communautaire (Zones SIC, désignées conformément à la directive 92/43/CEE « Habitats »), en particulier, le complexe des montagnes S. Ninfa – Gibellina, la grotte de S. Ninfa, l’embouchure de la rivière Magazzolo, l’embouchure de la rivière Verdura, le Bosco di S. Stefano Quisquina et le Monte San Calogero.

Le protocole entend définir des lignes d’action communes concernant les enquêtes sur les cas d’incendies survenus sur le territoire sous la juridiction du Ministère Public de Sciacca. L’accord prend en compte les différents facteurs de risque d’incendie, tels que les valeurs élevées de rayonnement solaire, les températures élevées, les faibles précipitations et la présence de vents forts en raison de la typologie variée du territoire. De plus, la zone se caractérise par sa vocation agricole et l’utilisation des terres pour le pâturage, activités généralement exercées par de petites entreprises qui pratiquent la pratique du Je doisou le brûlage des chaumes pour la destruction des résidus de terres arables et pour le renouvellement des pâturages, situations qui augmentent les risques potentiels.

L’action coercitive nécessite donc la définition de procédures homogènes pour l’acquisition d’informations sur la criminalité et les activités ultérieures.

L’objectif de l’action d’investigation, en plus de se concentrer sur la détermination de l’origine anthropique ou non de l’événement, devra aborder la vérification du respect par les propriétaires des terrains touchés par les incendies des dispositions visant à la prévention, ainsi que l’évaluation si la mauvaise gestion des terres a favorisé l’inflammation et la propagation des flammes.

Le Protocole souligne également l’activité fondamentale menée, en termes de prévention, par les municipalités, appelées à enregistrer, à travers un registre foncier spécifique, à mettre à jour annuellement, les zones touchées par l’incendie, conformément à l’art. 10 de la loi 353/2000. Les espaces boisés et pâturages dont les peuplements ont été touchés par les flammes ne peuvent avoir une destination différente de celle qui existait avant l’incendie depuis au moins quinze ans. Toutefois, la construction d’ouvrages publics nécessaires à la sauvegarde de la sécurité publique et de l’environnement est autorisée.

En termes de mesures préventives, l’accord rappelle également le contenu du décret du président de la région sicilienne n. 297 du 4 juin 2008, mis en œuvre par règlement municipal, qui prévoit entre autres :

– l’interdiction entre le 15 mai et le 31 octobre, à proximité des bois et des terrains de brousse, d’allumer des feux et d’effectuer des opérations pouvant créer un danger immédiat d’incendie dans les bois et dans les zones affectées par la présence de buissons, d’herbes sèches, de broussailles, chaumes, broussailles ou autres, ainsi que, notamment, pour brûler les chaumes, les matières herbacées et les broussailles ;

– l’obligation de créer des zones de sécurité ou des allées coupe-feu par les propriétaires des propriétés touchées par les flammes ;

– l’obligation pour les propriétaires, détenteurs ou locataires des terrains d’éliminer les broussailles et la végétation sèche autour des bâtiments, des installations et des limites de propriété, créant ainsi une zone tampon d’au moins 10 mètres ;

– l’obligation de créer par labourage sur tout le périmètre du terrain, lors de la récolte en terre arable, une bande d’au moins 10 mètres de large, exempte de chaumes, buissons ou autres matières inflammables ;

– l’obligation pour tous les propriétaires fonciers de créer avant le 14 mai de chaque année une zone tampon exempte de gerbes, céréales, graminées, brindilles, feuilles sèches et autres combustibles d’au moins 20 mètres de large à partir des remblais ou des quais, ainsi que l’obligation pourvoir également à l’aménagement du terrain et à la coupe des haies, herbes et branches qui s’étendent vers les mêmes limites. Les résidus de nettoyage doivent être déposés dans le sol à une distance de sécurité d’au moins 100 mètres du remblai et/ou du quai.

L’accord vise donc à développer des synergies avec les autorités locales pour renforcer la culture de prévention et renforce, en termes de lutte, la coordination entre les forces de police appelées à intervenir pour des activités d’enquête suite à des incendies criminels, dans l’intérêt du territoire et de la communauté.

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