«Une journée extraordinaire» Nouvelle Sardaigne

Cagliari Il sentait la victoire depuis l’après-midi. Massimo Zedda il est arrivé au siège de via Emilia vers 16 heures : un jean et une chemise blanche, presque comme un uniforme officiel. Veste bleue sur l’épaule, car la chaleur étouffante s’est abattue sur la ville. Il s’est immédiatement enfermé dans un bureau au deuxième étage de l’immeuble avec ses plus proches collaborateurs. Les premiers scrutins, une dizaine de sections, confirment l’écart indiqué par les sondages à la sortie des urnes: l’exposant de Campo Largo autour de 60 pour cent, Alessandra Zedda pour le centre-droit entre 35 et 36 pour cent, les autres très loin. Des chiffres qui sont restés ainsi même au fil des heures suivantes. Peu avant 19 heures, Massimo Zedda a tenu la conférence de presse en tant que maire, élu pour la troisième fois, après avoir gouverné deux fois entre 2011 et 2019. L’émotion au moment de ses premières déclarations devant la commission électorale est transparente. «Les premiers remerciements – ont déclaré Fra Piero Comandini et Guido Portoghese, principaux représentants du Parti Démocrate – vont aux représentants des dix listes qui m’ont soutenu et aux citoyens qui m’ont accordé leur confiance pour la énième fois, en donnant leur consentement au coalition mais aussi une belle charge de responsabilité. Le premier objectif est de répondre aux citoyens, notamment ceux en difficulté, et notamment de pouvoir donner à nos jeunes un espoir de travail, en leur évitant de devoir partir.” Vers 20h10, le voici donc sur la Piazza Garibaldi, en train de faire la fête avec ses partisans. A ses côtés se trouve Alessandra Todde, la présidente de la Région. Qui ne cache pas sa satisfaction.

«Nous avons eu la confirmation à Cagliari et au-delà que le vaste champ de Sardaigne fonctionne et constitue un exemple pour toute l’Italie. Peut-être qu’ils devraient nous regarder davantage pour comprendre et ne pas commettre d’autres erreurs.” L’accueil des gens est chaleureux et enthousiaste. Il y a des militants âgés du parti, des femmes et des hommes qui s’approchent de lui pour lui serrer la main et le complimenter, mais aussi beaucoup de jeunes, beaucoup de filles. Et puis il y a l’envie de l’écouter. La recherche d’un micro et d’un haut-parleur qui amplifie ses propos devient une chasse au trésor. Un bar devant les marches de l’école Riva branche une prise électrique et c’est tout. Le nouveau maire rappelle comment « Cagliari est perçue comme une belle ville, en plein développement et avec un grand potentiel tant par ceux qui y vivent que par ceux qui viennent la visiter. Mais au contraire, la confiance dans l’institution municipale est à son plus bas niveau. Nous devons changer cette tendance. » Premiers objectifs déjà à l’horizon : « Je mettrais tout de suite le plan d’urbanisme municipal, un PUC qui ne regarde pas seulement l’avenir immédiat mais qui conçoit l’avenir de la ville en satisfaisant les besoins des citoyens et de l’environnement. Ensuite je dirais qu’il faudra faire face aux aspects des chantiers de la ville même si on ne pourra pas faire grand chose dans ceux déjà en cours et donc avec l’argent engagé. Et puis pensez au nouvel appel d’offres pour la collecte sélective des déchets, qui a déjà obtenu des résultats satisfaisants.”

Il est temps de parler des adversaires de cette course. «Nous avons parlé et je les remercie – souligne-t-il – aussi parce que c’était une compétition très loyale». Enfin le passage sur deux grandes figures de la gauche : « Ces jours marquent les 100 ans de l’assassinat de Giacomo Matteotti et 40 ans de la mort d’Enrico Berlinguer. Nous devons, à notre petite échelle, prendre le relais et suivre cet exemple, ces idéaux, voire ce sacrifice dans l’action administrative et dans le comportement quotidien.” La soirée est tombée tandis que les applaudissements de “Massi”, comme l’appellent confidentiellement ses concitoyens, montent avec force vers le ciel de Cagliari.

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