33 migrants meurent chaque jour en mer en tentant d’atteindre l’Espagne – Euractiv Italie

33 migrants meurent chaque jour en mer en tentant d’atteindre l’Espagne – Euractiv Italie
33 migrants meurent chaque jour en mer en tentant d’atteindre l’Espagne – Euractiv Italie

Entre janvier et mai de cette année, près de 33 décès par jour, soit un migrant toutes les 45 minutes, soit 5 504 migrants au total, sont morts en tentant d’atteindre l’Espagne en effectuant une traversée maritime périlleuse. C’est ce qu’a révélé mercredi un rapport d’une ONG espagnole.

Citant des données de l’ONU et de l’UE, le rapport de l’ONG, « Surveillance du droit à la vie à la frontière ouest euro-africaine », souligne que la majorité des décès de migrants surviennent sur la route la plus dangereuse au monde entre la côte ouest de l’Afrique et les îles Canaries, où 4 808 décès ont été enregistrés sur la même période.

En comparaison, 175 décès ont été enregistrés sur la route algérienne (de l’Algérie aux îles Baléares et à la côte est de l’Espagne), 47 dans la mer d’Alboran et 24 dans le détroit de Gibraltar, a prévenu l’ONG espagnole Walking Borders, citée par EFE. partenaire d’Euractiv.

Avec ces chiffres totalisant 5 504 décès en mer sur toutes les routes migratoires, cela signifie que 2024 pourrait dépasser le nombre de décès en 2023, lorsque 6 007 décès en mer avaient été enregistrés pour l’ensemble de l’année 2023.

Un autre signe du danger de la Route des Canaries est le grand nombre de clochards qui disparaissent dans l’océan Atlantique après avoir quitté les côtes mauritaniennes, prévient l’ONG.

Une de ces tragédies humanitaires a été rapportée dans la presse espagnole le 15 avril, lorsque les services de secours ont découvert un de ces navires sur la côte nord du Brésil avec neuf corps à bord.

Selon l’ONG, la plupart des personnes décédées dans l’Atlantique cette année se trouvaient à bord de 3 600 bateaux partis de Nouakchott, la capitale mauritanienne, de Nouadhibou, la deuxième plus grande ville, ou d’autres points de la côte mauritanienne.

959 autres personnes sont mortes dans des naufrages de bateaux en provenance du Sénégal ou de Gambie, et 249 autres dans des “pateras” en provenance du Sahara et du Maroc le long des près de 1 000 kilomètres de côte entre Guelmim et Dakhla.

“Au cours des années précédentes, une réduction des départs de bateaux a pu être observée (en hiver), mais pendant ces mois (d’hiver), elle s’est maintenue même dans les pires conditions météorologiques”, indique l’ONG dans son rapport.

Dans certains cas, cependant, le déploiement des ressources humanitaires est retardé ou la coordination entre les États membres de l’UE échoue parce que les autorités donnent la priorité au « contrôle des migrations » plutôt qu’à sauver des vies, ajoute le rapport.

(Fernando Heller | EuroEFE.Euractiv.es)

Lisez l’article original ici.

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