Inflation à 0,8%, panier d’achat plus pratique

En mai 2023, l’inflation a dépassé 7 pour cent, tandis que pour le mois de mai de cette année, l’Istat a confirmé une augmentation de l’inflation de 0,2% sur une base mensuelle et de 0,8% sur une base annuelle. Bref, on entend le crissement des freins, après une balade qui semblait interminable.

STABILISATION
«En mai – a commenté l’Institut de Statistique – l’inflation est restée au même niveau qu’en avril (+0,8%). La stabilisation du taux de croissance est principalement due à l’apaisement des tensions sur les prix des produits alimentaires transformés (+1,8% après +2,5% en avril) et de certains types de services, du transport au logement, dont les effets compensent l’affaiblissement des pressions déflationnistes provenant du secteur de l’énergie”. Le « panier » ralentit également (+1,8 % en mai). L’inflation sous-jacente s’élève à +2%.

LE DÉTAIL
Plus précisément, les prix des produits alimentaires, des produits d’entretien et de soins personnels, appelés paniers d’achat, ont ralenti en tendance, passant de +2,3% en avril à +1,8% en mai, ainsi que ceux des produits à forte consommation. fréquence qui est passée de +2,6% en avril à +2,5% en mai. La stabilité de l’inflation, communique toujours l’Istat, est le résultat de tendances contrastées dans différents agrégats de dépenses. Si d’une part les prix des produits alimentaires transformés ralentissent, comme indiqué, ceux des services liés aux transports (qui sont passés de +2,7% en avril à +2,4% en mai) et des services liés au logement (de +2,8% à +2,6%), en revanche la baisse des prix de l’énergie non régulée s’atténue (de -13,9% à -13,5%) et celle des prix réglementés de l’énergie s’arrête (de -1,3% à +0,7%). Enfin, les prix des services récréatifs, culturels et de soins personnels accélèrent, même si ce n’est que légèrement.

En tête du top dix des villes les plus chères d’Italie, selon le classement établi par l’Union nationale des consommateurs, se trouvent Parme et Rimini, avec un taux d’inflation de 1,6%, ce qui se traduit par des dépenses supplémentaires par an égales à en moyenne 435 euros. Venise est mauvaise, où l’augmentation annuelle des dépenses s’élève à 369 euros par famille. Ensuite Florence, qui avec +1,4% d’inflation l’expose à une dépense supplémentaire de 366 euros par an pour une famille moyenne.

L’AUGMENTATION
Dans ce top dix cauchemardesque, il y a aussi des villes comme Cagliari (ici on dépense 312 euros de plus par an à cause de l’inflation), Padoue (+308 euros), Trieste (+293 euros), Milan et Naples (+286 euros). Enfin, à Rome, l’inflation a augmenté la dépense annuelle moyenne des familles de 233 euros.

En tête du classement des régions les plus « chères », avec une inflation annuelle de +1,3%, la Vénétie se démarque, enregistrant une charge moyenne par famille de 324 euros sur base annuelle. Vient ensuite la Toscane, où la croissance des prix de 1,1% implique une hausse du coût de la vie égale à 272 euros. L’Émilie-Romagne arrive en troisième position (+0,9% et +237 euros). Au contraire, Aoste, Campobasso et Ancône se démarquent dans le classement des villes les plus vertueuses d’Italie. Les meilleures régions, même en déflation, sont la Vallée d’Aoste (-0,8%, équivalant à une économie de 208 euros) et le Molise (-0,4%, -83 euros). Les Abruzzes occupent la troisième position, sans changement.

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