«L’exposition de l’année». L’inauguration hier, 76 œuvres venues du monde entier

Il faut se rapprocher de la toile pour découvrir que ce que notre œil a perçu comme un teint rose ou une draperie jaune est composé d’une stratification de…

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Il faut se rapprocher de la toile pour découvrir que ce que notre œil a perçu comme un teint rose ou une draperie jaune est composé d’une stratification de couleurs variées, même les plus insoupçonnées. Toute la personnalité et la palette de Federico Barocci émergent et brillent grâce à ses voiles de couleurs. Des pigments denses sur lesquels se superposent des films de couleurs plus diluées. Des couches sur des couches, posées avec sagesse, qui génèrent des couleurs non codifiées. Ainsi sous le rose d’une joue on découvre des verts ou des terres, sous les transparences d’un jaune on voit des rouges et des bruns. C’est le monde fantastique d’un peintre qui n’a pas eu la renommée qu’il mérite, mais que la Galerie Nationale des Marches célèbre pour le ramener dans ce cercle des grands.

Le Haut Patronage

L’exposition inaugurée hier s’intitule « Federico Barocci Urbino. L’émotion de la peinture moderne ». Une monographie qui peut être admirée au Palais Ducale pendant plus de quatre mois – du 19 juin au 6 octobre – et qui a obtenu la concession du Haut Patronage du Président de la République. Organisée par Luigi Gallo (directeur de la Galleria delle Marche) et Anna Maria Ambrosini Massari, avec Luca Baroni et Giovanni Russo, l’exposition rassemble pour la première fois à Urbino 76 œuvres, dont des peintures, des dessins et des gravures du monde entier : du Du Louvre au Métropolite de New York, des musées du Vatican au Prado. Surtout la grande Déposition de Pérouse, L’Annonciation, la Sainte Famille du Chat (National Gallery of London), La Nativité, La Fuite d’Énée de Troie. Une dette comblée après 111 ans, car le premier directeur du Palais Ducale, Lionello Venturi, avait promis de lui consacrer un événement en mai 1913. «Pour la première fois à Urbino – dit le directeur Gallo -, l’exposition monographique illustrera l’œuvre de l’un des plus grands peintres italiens. Le choix inhabituel de l’artiste de rester dans sa ville natale, bien qu’il ait connu les grands centres de l’art italien, et en particulier Rome, ne l’a pas empêché de devenir très célèbre et d’obtenir d’importantes commandes de toute l’Italie et au-delà.

L’évasion de Rome

Barocci était apprécié dans la capitale, mais il s’enfuit de Rome en affirmant qu’il avait été empoisonné par jalousie. Il reste à Urbino où, loin des courants, il peut tracer son chemin personnel dans l’histoire de l’art comme le souligne le commissaire Ambrosini: «En lui, nous voyons la tendresse, l’affection, non la réalité criée du Caravage ou l’émotion exaspérée. de Rubens ou le classicisme de Carracci. Une poétique qui ne peut être homologuée, un anticipateur divergent.” L’exposition est divisée en six noyaux narratifs : le contexte culturel, les grands retables, le thème des affections, de la nature et des émotions, des graphismes et des dessins, puis dans la cinquième salle il sera possible d’admirer les compositions depuis leur phase préparatoire jusqu’à l’œuvre terminée. . Enfin, les œuvres du début des années 1600 qui descendent vers le baroque. Les dessins nous disent qui il était : il en a laissé plus de 1500. Une pratique scrupuleuse composée d’innombrables étapes de conception, d’une grande complexité et d’un grand impact esthétique. Chaque tableau était précédé de dizaines et de dizaines d’études obsessionnelles allant de rapides croquis à la plume à des études au pastel plus réfléchies. Des dizaines de mains et de bras répliqués pour arriver à bon port sur la toile.

La mise en place

L’installation guide le spectateur dans ce monde où le ciel et la terre se rejoignent dans des draperies éthérées et flottantes. Pour reprendre les mots du directeur général des Musées du Ministère de la Culture, Massimo Osanna : « C’est l’exposition de l’année, pas seulement pour Urbino, mais pour toute l’Italie ».

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Courrier Adriatique

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