«Mesures de surveillance activées immédiatement»

Préfet Attilio Visconti, le parc Don Bosco est aujourd’hui une poudrière. Après les affrontements de l’autre jour, des écrits contenant des menaces de mort contre la conseillère Simone Borsari sont arrivés sous sa maison.
«Une situation désagréable que nous suivons depuis le début et encore plus maintenant que la protestation a pris des formes qui ne sont plus tolérables».

Le maire demande que les conseillers de son conseil soient protégés. Il semble comprendre que vous avez déjà déménagé. Est-ce ainsi?
«Nous ne sous-estimons rien. Le maire exprime légitimement son inquiétude, tout ce qui alarme les administrateurs nécessite notre intervention avec des mesures plus ou moins strictes. Nous avons déjà activé la radiosurveillance au domicile des personnes directement concernées, dans la Commune et dans les lieux où ils sont appelés à exercer leurs prérogatives institutionnelles. Mais ne prenons rien à la légère, nous enquêterons sur l’étendue et la gravité des menaces lors de la prochaine commission de l’ordre public et de la sécurité.

Par conséquent, les formes de protection ne s’appliquaient pas seulement aux Borsari. Le maire et les autres édiles à la pointe du projet de nouvelle école seront-ils également ou sont-ils déjà soumis à une protection ?
«Nous suivons l’évolution de cette contestation depuis le début et nous sommes en étroite collaboration avec le maire et le commissaire de police. Je le répète, il ne faut rien sous-estimer, pour l’instant nous avons adopté les mesures qu’exigeait l’ampleur du risque mais nous sommes prêts à les remoduler après l’analyse approfondie nécessaire au sein de la Commission de l’ordre et de la sécurité publics. Nous évaluerons si les mesures de protection sont suffisantes ou si elles doivent être renforcées. »

Ne pensez-vous pas que la situation devient incontrôlable ?
«Une situation désagréable se crée, d’autant plus lorsqu’à côté d’une protestation civile se produisent des actes illégaux et violents qui doivent donner lieu à des poursuites. Si une protestation légitime est exploitée, nous devons réfléchir.”

Jusqu’à présent, le dialogue ouvert au sein de la Commune n’a pas porté ses fruits. Les fronts semblent désormais s’être cristallisés, avec un chantier arrêté depuis des mois et une escalade qui ne montre aucun signe d’arrêt. Que ferez-vous?
«Ces travaux qui ont une valeur sociale et qui visent à améliorer la vie des gens doivent être réalisés. Doit continuer. Le maire a bien fait d’ouvrir le dialogue, personne ne veut d’affrontements ou d’opposition violente mais s’il y a de la violence de l’autre côté il faut intervenir. Il y a aussi les travailleurs des entreprises à protéger, on va réfléchir au plus vite à ce qu’il faut faire.”

PREV Schumacher, millionnaire chantage à la famille : père et fils arrêtés
NEXT Reggio. Incendie à Mosorrofa, le Comité : “Autorités prévenues deux jours avant, des interventions urgentes sont nécessaires”