Là France détient le record de la plus grande dette publique d’Europe, qui s’élève à 2 300 milliards d’euros. Il n’est donc pas surprenant que la possibilité d’une victoire de l’extrême droite aux prochaines élections suscite des inquiétudes parmi les investisseurs.
Si le Rassemblement National (RN), dirigé par Marine Le Pen, l’emporte au premier tour prévu le 30 juin, les marchés financiers risquent de connaître de nouvelles turbulences.
La Banque centrale européenne reste à l’écart et Bruxelles observe avec appréhension l’éventualité d’un gouvernement eurosceptique, laissant la France dans une position isolée face à la crise. Actuellement, les rendements des obligations d’État françaises à 10 ans s’élèvent à 3,1%, un niveau jamais vu depuis 2012. Ces rendements n’ont que légèrement augmenté par rapport à ceux d’avant les élections du Parlement européen du 9 juin. En revanche, les rendements des autres obligations d’État européennes ont baissé, ce qui indique une préférence du marché pour les obligations allemandes, néerlandaises ou espagnoles. […]
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