Les roquettes du Hezbollah ont incendié Israël. Tel Aviv : « Prêt pour la guerre au Liban »

Les roquettes du Hezbollah ont incendié Israël. Tel Aviv : « Prêt pour la guerre au Liban »
Les roquettes du Hezbollah ont incendié Israël. Tel Aviv : « Prêt pour la guerre au Liban »

«Guerre!», crie le ministre de la Sécurité nationale, l’Israélien Itamar Ben Gvir, en visite à la frontière nord d’Israël. Il ne fait pas référence à Gaza, où les combats se poursuivent dans l’attente d’un accord sur les otages, dont le Hamas prend ses distances en réitérant comme condition le retrait complet de l’armée israélienne et une fin définitive du conflit. Le ministre d’extrême droite israélien fait référence au Liban, ce deuxième front ouvert depuis le 7 octobre, lorsque les fondamentalistes chiites et pro-iraniens ont rejoint la bataille du Hamas dans la bande de Gaza et n’ont cessé d’attaquer les villages et les structures frontalières avec des roquettes et des drones. , provoquant une vaste série d’incendies dans la nuit de lundi à mardi, qui n’ont été éteints qu’au petit matin hier matin. «Le Liban doit brûler. Tous les bastions du Hezbollah doivent brûler, être détruits », insiste Ben Gvir, alors que le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Bakri, est à Beyrouth pour rencontrer le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. Plus modéré mais tout aussi efficace, le ministre centriste de la Guerre, Benny Gantz, garantit : « Les hostilités à la frontière nord avec le Liban seront résolues d’ici la rentrée scolaire prochaine, le 1er septembre. Cela se terminera par un accord diplomatique ou une escalade militaire”, est la promesse. Les forces armées n’hésitent pas. Le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, prévient que “le moment approche où une décision doit être prise et où Tsahal est prêt à faire la guerre au Liban”. Même le Hezbollah ne se retient pas et répond par la voix de son numéro deux, Naim Qassem : « Nous n’avons pas l’intention d’élargir le conflit. Mais si Israël veut une guerre à grande échelle, nous sommes prêts. » Confirmant que l’escalade est imminente, l’indiscrétion du journal libanais al-Akhbar, lié au Hezbollah, selon lequel la Grande-Bretagne aurait prévenu Beyrouth qu’Israël lancerait une offensive de grande envergure à la mi-juin et aurait conseillé de “faire les dispositions nécessaires au conflit ».

242 jours après le 7 octobre, huit mois après l’attaque du Hamas et le début du conflit, le vent de la guerre souffle également du Liban avec toujours plus de force. Après l’extinction des incendies provoqués par les roquettes du Hezbollah, les sirènes ont continué de retentir hier en Galilée, où les attaques se sont poursuivies. Ces événements se répètent sans cesse depuis des mois, au point de provoquer le déplacement de 100 000 personnes, ensuite réduites à 60 000 personnes, mais ce chiffre semble destiné à augmenter à nouveau. Un membre du Hezbollah a été tué dans une frappe de drone de l’armée israélienne. Le Cabinet de guerre dirigé par Netanyahu s’est réuni pour aborder la question. À l’exaspération des Israéliens s’ajoute la colère de l’extrême droite face à la ligne « faible » du gouvernement. “Le moment est venu de ramener le Liban à l’âge de pierre”, déclare l’autre ministre d’extrême droite religieuse, Bezalel Smotrich, citant une vieille phrase du ministre de la Défense Yoav Gallant. Le chef de l’opposition Yoav Lapid s’en prend à l’exécutif : « Le Nord est en feu et avec lui la dissuasion israélienne brûle. Le gouvernement n’a aucun plan pour le lendemain à Gaza, pour ramener les habitants vers le nord, pas de gestion, pas de stratégie. Un gouvernement d’abandon total. »

Inquiet le

Le dirigeant français Emmanuel Macron, qui appelle à la modération après avoir présenté en février à Beyrouth une proposition de fin des hostilités, qui comprend l’arrêt des attaques et demande au Hezbollah de se retirer de 10 km au nord.

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