A Pesaro, les « Jardins pour la Paix » attendent l’olivier de Rafah

A Pesaro, les « Jardins pour la Paix » attendent l’olivier de Rafah
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Le créateur Geminiani : “Les arbres sont mémoire et symboles de résistance”

Publié :18-04-2024 18:27

Dernière mise à jour:18-04-2024 18:27


ROME – “Le silence est toujours complicité avec l’abus et donc la nécessité de s’indigner » : Gabriele Geminiani cite les paroles du poète américain Laurent Ferlinghetti pour expliquer son projet « Des jardins pour la paix » qui, rapporte l’agence Dire, sera réalisée en Pesaro d’accueillir « des arbres qui sont la mémoire vivante des absurdités commises par l’homme, mais aussi des symboles de résistance ».

Cela commence à partir de Kakis de Nagasaki survécu au bombardement atomique de 1945 – livré en mars par l’artiste Tatsuo Miyajima, créateur du projet international Kaki Tree – et par Pin du Tibet de l’école de Beslan, où en 2004 a eu lieu le massacre d’enfants en Ossétie du Nord, pour accéder aux plantes prises à Marzabotto et Sant’Anna di Stazzemales deux lieux de massacres nazis-fascistes, e enfin à l’olivier de Rafah.

Mais pour ces derniers, l’acquisition aura lieu “quand les temps seront plus favorables”, présuppose Geminiani, expert de la vie en communication intégrée, aujourd’hui directeur du Musée de l’Objet Trouvé ainsi que créateur du Festival Vert Montefeltro de Saint-Marin. , qui inclut les « Jardins pour la Paix » parmi les événements satellites.

Ce qui lie Rafah à Pesaro est une double circonstance : les villes sont jumelées depuis 1999 et Pesaro est la capitale de la culture 2024. Ceci, selon Geminiani, “nous permet de devenir une voix de paix et un symbole d’une tragédie qui n’est pas seulement un simple décompte des morts, mais est une manière de réfléchir sur l’infinité de vies détruites à jamais”, ainsi que ” invoquant une solution à un problème inhumain et honteux pour l’Occident : à Gaza », dénonce Geminiani, « un génocide est en train de se produire ».

Cependant, obtenir un arbre de Rafah est tout sauf une simple entreprise : rien ni personne n’entre ou ne sort de la bande de Gaza, qui depuis le 7 octobre – après les assauts des commandos du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël – fait l’objet d’attaques massives des forces israéliennes. Même l’aide humanitaire parvient lentement aux 2,3 millions de civils.

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Rafah, ville du sud à la frontière avec l’Égypte, abrite environ un million et demi de personnes déplacées et attend depuis février une attaque terrestre, que le gouvernement de Tel-Aviv présente comme l’offensive finale contre le Hamas. Ainsi, Geminiani poursuit : «nous essaierons au moins d’organiser une livraison symbolique d’un olivier par liaison vidéo grâce à la collaboration de Yousef Hamdouna, opérateur palestinien de l’ONG Educaid résidant à Rimini”.

Le Jardin trouvera un espace au Centre de Recherches Floristiques des Marches, appartenant à la province de Pesaro-Urbino. Inauguration prévue fin mai, lorsque l’économiste et militant pacifiste indien Vandana Shiva devrait arriver en Italie, avec l’espoir, souligne Geminiani, que d’ici là “le cessez-le-feu sera enfin en place”.

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