qui est Gennarone, le chanteur qui a insulté Meloni sur scène

qui est Gennarone, le chanteur qui a insulté Meloni sur scène
qui est Gennarone, le chanteur qui a insulté Meloni sur scène

Il s’appelle “Gennarone Unique Incontournable» sur les réseaux sociaux. Et sa performance pour le était également “indubitable”. Concert du 1er mai à Foggia, au cours duquel il s’est adressé au Premier ministre Giorgia Meloni avec un nom sexiste et dur, pour lequel il a été dénoncé pour outrage aux institutions. «L’Italie vit le spectre du fascisme grâce à (ici l’insulte, ndlr) Giorgia Meloni», a déclaré le rappeur sur scène, déclenchant un mouvement commun de contestation. Pour déposer la plainte Daria Cascaranochef du département de légalité et de sécurité de la FdI dans la province de Foggia.

Etudes professionnelles et travail à la Polyclinique

Foggiano, Gennarone il a étudié dans un institut professionnel et travaille à la billetterie de l’hôpital municipal, le Policlinico Riuniti. Mais il fait de la musique (et notamment du rap) son credo : «Les gens respectables ne me dérangent pas si je ne suis pas apte à porter des chaînes», lit-on dans une story publiée sur son profil Instagram, qui rappelle les mots de “Slacker”. par De Andre. Pour Gennarone (et ses fans), le discours prononcé sur scène le 1er mai s’inscrit également dans le contexte de la culture rap : « Le rap c’est aussi ça, il n’est pas conciliant, il est inconfortable, il peut être agressif et offensant. Mais il le fait pour choquer”, lit-on dans l’un des rares commentaires en sa faveur. Mais, aux côtés de ses (peu nombreux) partisans, le voix de dissidence. A commencer par Cascarano, “indigné parce qu’aucun des présents” ne s’était “dissocié de ces paroles désobligeantes prononcées sur un ton injurieux”. Plus tôt encore, les conseillers régionaux de Fratelli d’Italia (Francesco Ventola, Luigi Caroli, Giannicola De Leonardis, Antonio Gabellone, Renato Perrini et Michele Picaro) avaient qualifié le spectacle de “déconcertant et ignoble”, tandis que le maire Maria Aïda Episcopo il avait exprimé une “ferme condamnation” pour ce qui s’était passé sur scène. Par rapport à ces paroles, Gennarone a pris du recul: “Je m’excuse – a-t-il déclaré à Ansa – si j’ai offensé la sensibilité de quelqu’un”. Mais, insulte mise à part, il ne nie pas l’essentiel de son discours: «Ce qui se passe en Italie me semble anormal, surtout de la part d’un Premier ministre qui ne se déclare pas ouvertement antifasciste et vote des lois qui bâillonnent la presse.» .

Activisme pour Foggia

Il est peu suivi sur les réseaux sociaux (un peu plus d’un millier de followers sur Instagram) et, jusqu’à présent, il se produisait en live principalement entre sa ville et la province. En ligne, avec des vidéos et des posts, il porte son attention sur sa ville, Foggia, invitant les gens à suivre les activités de la Mouvement Artistique Indépendant, un conteneur culturel « basé sur la régénération urbaine à travers l’art sous toutes ses formes ». Et en effet, les chansons ne manquent pas dans lesquelles Gennarone parle de la ville où il est né et a décidé de rester : « À la Foggia, j’aime ma terre, des Apennins du Dauno aux terres du Gargano. Prends ma main, prêt pour le voyage vers le pays dans lequel nous vivons”, récite une de ses chansons dédiées à Foggia. Il y a moins d’un mois, sur Instagram, il annonçait l’arrivée d’une nouvelle œuvre qui suit la même ligne, déjà disponible sur Spotify et intitulée « Lacrime e malaffari », dès l’avant-première dont le son du dialecte de Foggia et de son origines, source de son inspiration.

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