Catane cherche son héros : comme Gotham

06 mai 2024, 12:31

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Évidemment, l’auteur avait besoin de s’occuper de Catane. Encore une fois. Avec ses sombres intrigues et ses intrigues karstiques qui lient crime, mauvaise politique et tout le reste.

Bourbon dans une ronde de blues

Une ville violente, intrinsèquement projeté vers une exagération musculaire et un retour nostalgique aux années de règne mafieux. Malade. Assiégé par des flottes entières de jeunes hommes tatoués et barbus qui aspirent à cette saison étouffante, se trompant en dominant les autres et eux-mêmes en tenant une arme. Catane cherche son héros, comme Gotham. Giovanni Coppola il le sait parfaitement et réclame en fait une autre fin. Avec « Bourbon dans une ronde de blues » (Algra), un roman qui se rapproche du tout aussi efficace « Une histoire fausse commune », veut une confrontation.

Coppola voudrait désinfecter Catane: il y croit vraiment. Mais la langue bat là où la dent fait mal. Les pages coulent rapidement : grâce également à une écriture à la fois puissante et fluide. Après tout, on ne peut pas décrire certaines nuances de l’humanité si l’on n’est pas habile avec la plume, comme ce chirurgien qui, en coupant la chair, veut découvrir où habite l’âme.

Bourbon dans une ronde de blues : pourquoi

Un pub – le Charlie Brown – comme un microcosme et une poignée d’amis appelés à représenter une part de la fraternité crépusculaire. Chaque intrigue commence à partir de là et se résout là-bas. Sexe, amour, alcool, drogue, journalisme affaibli selon les diktats de la vie tranquille, immigration dans la lumière et dans l’obscurité, politique et politiquement correct à démasquer.

Il y a tout et peut-être même plus entre les lignes et la dynamique d’un roman qui doit tant à Emmanuel Carrère c’est à John Fanté, sans surprise, le sujet d’une apparition respectueuse. Parce que les classiques doivent être lus et honorés, comme un exercice ascétique. Le sens de ceci est expliqué par le Professeur, le personnage qui donne la direction existentielle au roman : « Moi ? Je continuerai à acheter des livres et à les lire tous, et quand la mort viendra me rendre visite, je lui raconterai les histoires que j’ai lues, pour qu’on ne s’ennuie pas.” Bonne lecture et vie heureuse.

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06 mai 2024, 12:31

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