“Nous n’avons ni commandants en chef ni généraux”

« Un an après le déluge, les difficultés et les fragilités exacerbées par la catastrophe demeurent. Les cérémonies, les statues, les conférences ne suffiront pas à effacer la vérité, la souffrance, l’indignation. Les promesses n’ont pas été tenues et nous sommes toujours là pour réclamer. les réponses les plus banales, les plus essentielles, les plus évidentes mais qui ne se voient pas encore. En tant que CGIL, nous sommes descendus dans la rue à plusieurs reprises, aux côtés des personnes qui ont subi les conséquences des glissements de terrain et des inondations et avec de nombreuses associations, comités et mouvements pour. demandez au gouvernement où ils se trouvent. Que les aides et les remboursements à 100% promis par le Premier ministre au lendemain de la catastrophe sont terminés. Dans les maisons et les entreprises de nombreux sinistrés des inondations, les travaux de redémarrage ne sont pas terminés, les rafraîchissements ne sont pas terminés. sont arrivés et les conditions pour revenir à la vie manquent avant le 16 mai 2023 » : c’est ce qu’a déclaré la CGIL de Forlì-Cesena dans une note à l’occasion du premier anniversaire de l’inondation.

Pour la CGIL “nous n’avions pas besoin de “commandants en chef”, nous n’avions pas besoin de “généraux”, les choses même sur notre territoire provincial fonctionnaient, même dans l’urgence, nous les voyions là où les administrateurs se rendaient disponibles, là où ils fait un système où ils ne s’enferment pas dans les bâtiments. Nous avons besoin de réponses urgentes : nous demandons que les biens meubles et appareils électroménagers endommagés et détruits soient inclus dans l’indemnisation ; le territoire pour prendre en charge les personnes qui n’ont pas encore réussi à présenter des demandes d’indemnisation. Nous demandons que les autorités locales soient dotées d’urgence de personnel technique, administratif et spécialisé pour gérer les phases complexes de la reconstruction, sinon les ressources ne seront pas dépensées sur place. les délais prévus et le territoire ne sera pas suffisamment sécurisé.”

Le syndicat poursuit : « L’aide à la population s’est avérée encore plus complexe à la lumière des importantes lacunes décisionnelles que nous avons enregistrées à cette époque et sur lesquelles nous nous sommes prononcés tant à l’égard de la Préfecture que du manque d’évacuation des lieux de travail déjà le 16 mai à 13 heures et envers les Administrations Municipales où des lacunes importantes ont été enregistrées et où il devient urgent de revoir les plans d’urgence et de reconnaître avec honnêteté intellectuelle et responsabilité envers la population ce qui n’a pas fonctionné. Et enfin : « Durant les jours d’urgence, nous n’oublierons jamais la solidarité qui est venue spontanément de la population ; la solidarité née de la société civile, de la communauté, a été extraordinaire. Nous nous souvenons des matins où nous nous sommes rencontrés à Forlì devant le siège de la CGIL pour nous diviser en groupes et pelleter la boue dans les quartiers inondés, le matériel qui manquait et les déjeuners préparés par les bénévoles pour ceux qui avaient tout perdu. En l’absence d’une coordination publique efficace des bénévoles, nous nous sommes rendus disponibles. une société civile et nous n’oublierons jamais ces moments”.

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