«Semons un amour plus fort que la haine et la mort»

«Semons un amour plus fort que la haine et la mort»
«Semons un amour plus fort que la haine et la mort»

Lors de la première accolade du pape François à Vérone, les visages priants des prêtres, hommes et femmes, sont consacrés dans la basilique de San Zeno. Et la joyeuse des enfants et des jeunes sur la place devant le beau temple roman. Aux premiers, le Pontife recommande : « Tâchons de ne jamais perdre la merveille de l’appel, de la vocation. Pardonne toujours et tout. Et avoir l’audace de la mission, car le mal n’est pas normal. Soyez saints et capables comme le disait saint Daniele Comboni. Semez un amour plus fort que la haine et la mort. » Aux seconds il dit : « Nous devons être un signe de paix. Dans notre vie, bénissez toujours. Et pour faire le bien, ayez le courage d’aller à contre-courant. »

Francesco, qui a quitté Rome en hélicoptère à 6h30 ce samedi 18 mai, a atterri près du stade Bentegodi quelques minutes avant 8h00, accueilli entre autres par l’évêque de Vérone, Domenico Pompili et le maire Damiano Tommasi. Il se rend ensuite à San Zeno pour les deux premières rencontres du programme intense de la visite de la ville de Vérone. Aux 800 personnes présentes dans la basilique, il recommande le souvenir de sa vocation : « C’est le premier fondement de notre consécration et de notre ministère : accueillir l’appel reçu, accueillir le don par lequel Dieu nous a surpris. Si nous perdons cette conscience et cette mémoire, nous risquons de nous mettre au centre à la place du Seigneur ; nous risquons de nous agiter autour de projets et d’activités qui servent plus notre cause que celle du Royaume ; nous risquons aussi de vivre l’apostolat dans la logique de l’auto-promotion et de la recherche du consensus. Surtout, François demande aux prêtres, aux religieux et aux religieuses, de ne pas se décourager face aux échecs, mais d’avoir « l’audace du témoignage et de l’annonce, la joie d’une foi active dans la charité, la débrouillardise d’une Église qui sait comment saisir les signes de notre époque et répondre aux besoins de ceux qui luttent le plus.

L’avidité, l’avidité, la recherche effrénée de se satisfaire” sont les maux à combattre. Des maux alimentés, dit le Pape, par un
« culture individualiste, indifférente et violente. Le risque – ajoute-t-il – est que le mal devienne normal, qu’on s’y habitue. Mais le mal n’est pas normal – répète-t-il –. En enfer oui, mais pas ici. Le mal n’est pas normal.” Avant de conclure son discours, par de nombreux ajouts improvisés, le pape revient à sa recommandation habituelle aux confesseurs de toujours tout pardonner et de ne pas transformer le confessionnal en salle de torture. Enfin, il recommande un sentiment de communauté. « L’homme et la femme missionnaires ne peuvent pas aller seuls au ciel. Ils iront seuls en enfer. Le missionnaire doit aller au ciel accompagné des âmes sauvées. » Le Pontife cite également Dante, Carducci et Shakespeare pour conclure : « Nous, chrétiens, nous engageons à semer partout un amour plus fort que la haine et la mort. Rêvez-en comme ça, Vérone comme la ville de l’amour pas seulement dans la littérature.”

Parmi les cadeaux, le certificat de baptême et de confirmation de Romano Guardini, grand théologien né à Vérone, a été remis à François. Puis le pape Bergoglio se déplace au cimetière où l’attendent 5.500 enfants et jeunes avec des ballons et des t-shirts colorés et beaucoup d’enthousiasme, qui lui posent quelques questions. Il met de côté le discours écrit et répond au pied levé. Comment puis-je entendre l’appel de Jésus ? La réponse du Pontife rappelle le fait de se sentir bien ou mal selon les bonnes ou mauvaises actions accomplies et l’entreprise. Quand Jésus parle, cela nous fait du bien, dit-il, cela nous fait ressentir de la joie dans notre cœur. Quand nous faisons une mauvaise chose, nous nous sentons mal. D’où l’engagement en faveur de la paix. Comment pouvons-nous en être le signe ? «Maintenant, il y a de nombreuses guerres, en Ukraine, à Gaza, en Afrique, au Myanmar. Jésus prêche la paix. Mais si vous vous disputez avec votre partenaire, êtes-vous un signe de paix ?”, demande le Pontife. Noooo les petits répondent en chœur. Le Pape leur fait répéter : nous devons être signe de paix.

Il plaisante ensuite : “Maintenant, la dernière question, donc la torture est terminée.” Comment pouvons-nous maintenir la foi dans les moments d’obscurité et de difficultés, par exemple face à la mort d’une personne très chère ? “Pour éviter de faire de mauvaises choses, il faut aller à contre-courant.” La récitation du Notre Père conclut la rencontre festive.

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