Cosenza, le Palais assiégé par les déchets : combien de mini-décharges autour de la Commune

COSENZA La malédiction de la Lancia Y abandonnée: cela pourrait être le titre d’un film (un mystère de Woody Allen) pour raconter une accroche. Peut-être une obsession du maire Franz Caruso : qui signale un Y bleu (au début de Cours Télésio) et en supprime un autre bleu clair (le long de Crati quartier du Ponte della Massa) mais alors un autre apparaît, cette fois rouge : en plus, à quelques mètres de la Commune, donc juste sous son nez.

Matelas sur sacs poubelles, Largo Giuliani (devant l’église de San Nicola) ; toutes les photos ont été prises ce matin

Largo Salvatore GiulianC’est le parking à côté du cinéma San Nicola qui mène au dédale de ruelles qui formaient le cœur du quartier de Rivocati. Un espace qui “donne” des aperçus d’une dégradation ordinaire (les photos datent d’hier matin) : un matelas surplombant le cimetière posé plastiquement sur un tas de sacs remplis d’ordures, un amas de vases, de cartons et de poubelles sur lesquels se trouve désormais une végétation spontanée a pris le relais, encore des sacs poubelles et des chaises cassées qui gênent le passage des piétons sur le trottoir, encore des détritus déposés moqueusement au mépris des deux panneaux “Zone sous vidéosurveillance par la police municipale” et “Interdiction d’élimination des déchets”. Et encore : des jantes en pneus, des barrières qui, au lieu de protéger une ruelle, la transforment en décharge pour chaises, poubelles et gravats.

Je viens de passer via le Mont Baldooù un petit tas de munnizza accompagne le voyageur dans son voyage vers les bureaux, les bars et les magasins, il ne reste plus qu’à choisir : une fois au coin de la rue, vous trouverez sûrement une mini décharge, encore plus détestable car située à quelques mètres du City Palace, beaucoup plus proche que celui signalé hier matin sur la route qui mène à la Piazza dei Bruzi.

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Seul le palais néoclassique qui abrite aujourd’hui le Grand Orient d’Italie brille au-dessus via Trente. Les appels du maire Caruso se succèdent, tout comme les campagnes de nettoyage, y compris les voitures abandonnées : lors d’une conférence de presse hier, l’ancien maire de Rende Marcello Manna a félicité son collègue de Cosenza pour avoir accéléré la démolition du trimestre, maintenant Franz Caruso a besoin d’un autre fait un effort audacieux pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable, comme cela se produit au-delà de Campagnano. (euph)

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