9 et 11 juin – COLLEGIUM MUSICUM – « Il grande ‘800 » poursuit la 29ème saison de l’orchestre dirigé par Rino Marrone à Molfetta et Bari – PugliaLive – Journal d’information en ligne

9 et 11 juin – COLLEGIUM MUSICUM – « Il grande ‘800 » poursuit la 29ème saison de l’orchestre dirigé par Rino Marrone à Molfetta et Bari – PugliaLive – Journal d’information en ligne
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La vingt-neuvième saison du Collegium Musicum se poursuit, avec le concert « Il grande ‘800 », qui aura un double rendez-vous : à la Cathédrale de Molfetta (en collaboration avec le Festival Wanda Landowska et Digressione Music) et à la Villa La Rocca à Bari, dans le premier des événements en plein air en collaboration avec l’Académie des Sciences des Pouilles.

Dimanche 9 juin, 20h – Cathédrale de Molfetta

Mardi 11 juin, 19h – Villa La Rocca à Bari

«Le grand 19ème siècle» est le titre du nouveau concert avec lequel le Collège Musicum continue son vingt-neuvième saison de concerts: ce sera un hommage à deux compositeurs comme les français Charles Gounod (1818-1893) et le tchèque Antonin Dvořák (1841-1904), qui a traversé le XIXe siècle avec un style d’écriture reconnaissable et quelques chefs-d’œuvre qui sont entrés à juste titre dans l’histoire de la musique. Le concert, avec l’orchestre du Collegium Musicum réalisé par Rino Marroneaura lieu en premier lieu dimanche 9 juin, à 20 heuresDans le Cathédrale de Molfetta (en collaboration avec le Festival Wanda Landowska et le centre de production musicale et label Digressione Music, infos et réservations 351.986.94.33, billet de 3 euros à retirer au Point Info de Molfetta, via Piazza 27).

L’événement reviendra ensuite sur scène mardi 11 juin, à 19 ans, à Barilors d’un événement qui inaugurera les concerts en plein air de «Musique à la Villa La Rocca» (via Celso Ulpiani 27, infos et réservations : 340.499.38.26), en collaboration avec l’Académie des Sciences des Pouilles. Deux chefs-d’œuvre sont au programme : le Petite Symphonie pour instruments à vent de Gounod et le Sérénade en ré mineur op. 44 pour instruments à vent, violoncelle et contrebasse de Dvořák. Avant la musique, il y aura un guide d’écoute du musicologue Pierfranco Moliterni.

Petite Symphonie, composé par Gounod en 1885, est une composition musicale agréable et réjouissante, qui confirme le style essentiellement mélodique du suave artiste parisien. Dans cette partition, Gounod est parfaitement à l’aise pour élaborer les thèmes en contrepoint et les développer avec ce goût élégant de l’instrumentation, visant à mettre en valeur le parfum timbral de l’invention harmonique. Divisé en quatre mouvements, l’Andante est le moment le plus sincèrement gounodien et s’inscrit de manière appropriée entre des explosions joyeuses et ludiques d’effets instrumentaux piquants.

Sérénade op. 44 fut écrit par Dvořák en deux semaines en janvier 1878, et publié l’année suivante par Simrock, avec une dédicace au prestigieux critique berlinois Louis Ehlert. Après avoir étudié la partition, Brahms écrit à son ami et célèbre violoniste Joseph Joachim : « On ne peut pas avoir un meilleur sens de la créativité pétillante et du talent fécond et fascinant. Faites-le jouer : je pense que c’est un réel plaisir pour un instrumentiste à vent de jouer une telle partition.”

L’ouverture de la Sérénade en ré mineur est confiée à un tempo de marche, qui rappelle le style des Sérénades de Mozart revécu par une sensibilité et une énergie au caractère fortement slave. L’amour pour la terre tchèque et ses célèbres concerts de musique en plein air se manifeste également dans le mouvement suivant, certainement proche de l’esprit d’une danse folklorique, le «Sousedska», qui par ses mouvements doux et délicats rappelle une sorte de « Menuet » populaire. L’«Andante con moto», dans la douceur de sa progression mélodique, met en valeur la double matrice expressive de l’auteur de la Symphonie «Du nouveau monde», l’inconscient et spontané parmi de nombreuses pages d’éloquence ensoleillée, et le plus secrètement réfléchi et émotionnellement profond des passages sacrés. Un exemple suprême de la maîtrise compositionnelle de Dvořák est la liberté avec laquelle il construit le « Allegro tanto » final, un Rondo dans lequel les réminiscences de la Marche initiale alternent avec une Polka vivante qui nous conduit au joyeux ré majeur de la Coda.

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