Rome, 17 juin. (askanews) – La loi sur la restauration de la nature reste « une mesure idéologique » même si grâce au travail de Coldiretti avec les députés européens, les mesures qui auraient réduit la production agricole Made in Italy ont été supprimées, augmentant les importations d’aliments cultivés en provenance de pays tiers avec des pesticides interdits dans notre pays depuis des décennies. Le tout avec des effets dévastateurs également sur la structure hydrogéologique du territoire, plus exposée au risque d’instabilité.
C’est le commentaire de Coldiretti à l’occasion du feu vert du Conseil de l’UE à l’accord sur le nouveau règlement, malgré le vote négatif de l’Italie et la question de l’Autriche, dont le gouvernement a en effet désavoué le vote favorable de sa ministre verte Leonore Gewessler qui, cependant, a permis d’approuver la mesure.
Le texte approuvé représente un compromis à la baisse bien que sans aucun doute une amélioration par rapport à la première proposition de la Commission, grâce surtout au travail de Coldiretti avec les députés italiens qui a conduit à l’élimination des contraintes les plus illogiques, comme l’abandon de 10% de surfaces agricoles et désincitations à l’entretien des terres.
Cependant, certaines questions cruciales demeurent, notamment la question de la gestion des plans nationaux de restauration, incluant certains objectifs relatifs aux terres agricoles, ainsi que le maintien des objectifs de réhumification des tourbières (bien que moins rigides que la proposition initiale).
D’une manière générale, la loi approuvée par le Conseil maintient une approche idéologique erronée qui oppose la nature et l’agriculteur, véritable gardien du patrimoine environnemental. Ce n’est pas en éliminant les agriculteurs des terres – souligne Coldiretti – que la nature est préservée, ce sont précisément les entreprises agricoles qui garantissent cet entretien constant sans lequel augmente le risque d’instabilité et de désertification.
