retirer la banderole “Cessez-le-feu” de l’hôtel de ville

Un été riche en événements à Tivoli. Cela a été annoncé par Marco Innocenzi, maire de la ville, lors d’une conférence de presse en compagnie d’Andrea Bruciati, directeur de l’Institut Villa Adriana et Villa d’Este. Le programme « Extra Villae – Métamorphose en beauté » se déroulera jusqu’au 28 juillet au Sanctuaire d’Hercule Victor, à la Villa Adriana et à la Villa d’Este.

Espace pour tous les arts, du cinéma à la musique en passant par le théâtre expérimental. Un voyage dans les merveilles intemporelles de quelques-uns des plus grands chefs-d’œuvre artistiques, immergés dans la splendeur de notre territoire.

Une combinaison parfaite qui rendra magiques les prochaines soirées à Tiburtina. L’été des spectacles n’est pas nouveau, dans le passé la Villa d’Este, la Villa Adriana, le Sanctuaire d’Hercule Victor ont accueilli des spectacles de cette nature. Premier “bienvenue”, pourrait-on dire, pour Marco Innocenzi, Frères d’Italie, élu maire de Tivoli lors du tour “administratif” du 9 juin.

Un hommage selon lequel le maire a très probablement été frappé par l’absence de son nom et de sa personne dans la programmation des spectacles. Pourtant, l’événement qu’il avait en tête aurait mérité d’être mentionné. Pas même modeste. Étant donné que, dans l’évaluation du programme, ce qu’il s’apprêtait à faire aurait certainement impressionné les citoyens, lui et ses partenaires de coalition. Tout d’abord, en désinstallant cela “CESSEZ-LE-FEU”, la bannière voulue par les « Femmes sur le chemin de la paix » qui ornait la façade du Palais San Bernardino, siège municipal, au nom d’une valeur, la paix, présumée partagée par toute la ville. Ce n’était pas comme ça, ce n’était pas comme ça, le maire de Tivoli pense le contraire, pourquoi cessez-le-feu au Moyen-Orient, en Ukraine ?

Une question qui ne trouve ni obstacles ni abstentions dans sa formulation. Ainsi, à Tivoli, Marco Innocenzi, expression des Frères d’Italie et d’une coalition de droite sans si ni mais, démonte la bannière, considérée comme offensante, présume-t-on, pour ceux qui veulent manifester, en toute évidence, en tant qu’ami de Benjamin Netanyahu, accusé d’avoir commis des crimes de guerre, et de Vladimir Poutine. Nous verrons bientôt ce que décidera La Haye au fur et à mesure du déroulement du procès.

Il ne reste plus qu’à constater également la symbiose entre Marco Innocenzi et les partis qui le soutiennent. Aucun d’entre eux n’a trouvé le moyen de désapprouver un fait qu’il est facile de qualifier de très grave. Action résolument contre la ville qui n’imaginait certainement même pas devoir se “défendre” d’une coalition qui, depuis le premier jour de son existence, a montré une orientation complètement différente de la propagande électorale. Dans lequel il n’a pas inclus de soutien aux deux protagonistes de la guerre. Si les partis de droite composant la coalition gagnante s’étaient déclarés en faveur de Netanyahu et du massacre du peuple palestinien, Marco Innocenzi n’aurait vraiment pas été élu maire de Tivoli.

PREV “RÈGLE CONTRE LE MÉRITE ET LES CLASSEMENTS”
NEXT Palerme, de Lucioni à Di Francesco les sénateurs interrogés par De Sanctis et Dionisi