Savone, candidate au titre de Capitale italienne de la culture, un lecteur : “Ville en désarroi, quel courage a-t-on à poursuivre cette initiative ?”

Savone, candidate au titre de Capitale italienne de la culture, un lecteur : “Ville en désarroi, quel courage a-t-on à poursuivre cette initiative ?”
Savone, candidate au titre de Capitale italienne de la culture, un lecteur : “Ville en désarroi, quel courage a-t-on à poursuivre cette initiative ?”

Savone. Le maire Russo a désigné Savone comme capitale de la culture 2027, mais avec quel courage poursuit-il cette initiative ?

Savone est une ville en plein désarroi et en proie à la décadence. L’administration municipale se concentre sur des projets infructueux, voire contre-productifs, comme la passerelle en bois sur la plage, destinée à être emportée à la première tempête ; la piétonnisation des rues du centre-ville, qui rend impossible les déplacements des citoyens dans la ville.

Le nombre de sans-abri vivant sur des bancs ou devant des portes a augmenté de façon exponentielle, tout comme le sentiment d’insécurité des habitants. S’y ajouteront bientôt les habituelles colonies de nuit sur les plages libres, autre source de misère et de délinquance que l’administration municipale ne freine pas suffisamment et pour laquelle la police locale ne donne souvent pas suite à nos signalements, faute de personnel.

Enfin, il y a le problème des sangliers qui, étant donné le manque total de soins du lit du fleuve Letimbro, ont trouvé un habitat parfait pour s’installer et se multiplier. Depuis quelques jours, ils circulent librement sur les plages.

Hier, ils sont allés jusqu’à mon établissement balnéaire, Bagni Umberto, à au moins 1 km de l’embouchure du ruisseau. Ils déambulaient librement parmi les parasols, salissant la plage et pénétrant dans les parterres de fleurs, où poussent les nénuphars, une espèce rare et protégée. À qui sommes-nous responsables de ce dernier inconvénient ?

A partir du 1er mai, il est interdit d’amener des chiens à la plage pour des raisons d’hygiène, à l’exception des sangliers. Si nous appelions la police, devraient-ils infliger une amende au maire pour s’être promené sur la plage sans laisse, sans bouteille et sans sacs pour ramasser les excréments ? Une farce tragique se déroule depuis quelques temps dans cette ville. Maire Russo, arrêtez de penser aux pistes cyclables et aux improbables promenades en bord de mer : commencez à donner des réponses à ceux qui vivent en ville et à ceux qui y travaillent, offrent des services et contribuent au PIB.

Alberto Delucis, directeur de l’établissement de plage

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