«Je dédie ceci à ma mère.» Foule dans le centre historique

«Je dédie ceci à ma mère.» Foule dans le centre historique
«Je dédie ceci à ma mère.» Foule dans le centre historique

Pérouse, 25 juin 2024 – « À partir d’aujourd’hui, je t’emmènerai à la mer ». Cette mer qui, pour les consacrés, maire de Pérouse, Vittoria Ferdinandi “elle a toujours représenté le rêve, celui d’une ville différente réparée dans les larmes créées ces dernières années”. Il est 16h20 lorsque le premier chœur “Dada sindaca” brise le silence du comité de via Cortonese : pour Vittoria Ferdinandi, les chiffres sont déjà faits, les données arrivant progressivement des bureaux de vote et ne laissant aucune marge à la candidate de centre-droit Marguerite Scoccia. Des chiffres qui peuvent à peine contenir la joie, mais l’entourage reste calme et chacun répond à son chef et comme elle ils restent silencieux, enfermés dans le “bunker” du cercle restreint où larmes et toasts déjà mouillés cet après-midi de pluie d’été. Alors qu’il ne reste plus que quelques quartiers à scruter – escortés de ses porte-drapeaux – les deux Andrea (Baffoni et Ferroni) et Francesca Zinni, Ferdinandi lâche les premières déclarations : “Je dédie cette victoire à ma mère et à toutes les filles et les garçons qui ont rendu possible que nous ayons cette merveille”, le dit-elle elle-même fait un autre miracle mais je n’ai jamais douté car je connais et ressens profondément l’âme de cette ville. Je savais que Pérouse ne céderait pas à l’arrogance du pouvoir, à la haine et à la colère, mais qu’elle choisirait ceux qui, pendant quatre mois, remettraient les citoyens au centre d’une politique d’espoir. C’est une réussite incroyable”, a-t-il ajouté.

“Malheureusement – a poursuivi Ferdinandi – ils nous laissent avec une ville déchirée parce que ces derniers mois nos adversaires ont tout fait”. Au siège, la joie éclate même parmi les grands noms, Anna Ascani et Simona Meloni, Stefania Proietti, Walter Verini s’embrassent. autres et Tommaso Bori, Giacomo Leonelli, Thomas de Luca, mais il y a aussi les visages excités de Wladimiro Boccali et Piero Mignini et bien d’autres de la vieille garde et de la nouvelle scène, tous ensemble depuis les 5 étoiles jusqu’au Parti Démocrate. Action et un peu plus loin là, dans ce terrain très vaste que Ferdinandi a pu mener à la Victoire, justement.

Et entre les carrousels de voitures qui se mettent en mouvement et les téléphones portables dégainés qui s’affolent d’appels et de messages, on jette un coup d’œil à l’affichage de l’honorable député du Haut Tibre, en conversation avec le secrétaire national. SchleinNous avons gagné” écrit le premier, et de l’autre côté il arrive – en direct – un coeur rouge énorme “merveilleux” répond Schlein puis le post “un vent de changement souffle en Ombrie”. “C’est le soir des miracles”, chante Lucio Dalla en fond sonore, tandis que Ferdinandi qui monte vers le centre historique pour atteindre le Palazzo dei Priori a déjà récupéré le sien.

L’attente de son arrivée au centre-ville c’est immense, le Corso Vannucci gonfle de gens qui chantent, dansent, s’embrassent, heureux. Cela avait également été le cas il y a dix ans, lorsqu’Andrea Romizi avait fait volte-face et avait été projeté en l’air par ses partisans juste devant l’Hôtel de Ville. Quand le nouveau maire arrive, je suis là au moins deux mille personnes qui l’attend sur le seuil du Palazzo dei Priori : des drapeaux de toutes les couleurs, des chœurs, des chants et un cri répété à pleins poumons : “Vittoria, Vittoria…”. Elle sourit, salue, embrasse tout le monde et, escortée par ses écuyers, se retrouve à l’intérieur du Palazzo dei Priori, presque submergée par l’affection de son peuple. Puis il décide de regarder depuis le balcon de la Sala dei Notari : il improvise un court rassemblement, dans lequel il répète les idées exprimées mille et mille fois sur la façon dont il va essayer de changer et d’améliorer Pérouse. Il se met à pleuvoir, des parapluies s’ouvrent, la pièce de Dalla recommence, les voix s’élèvent. La pluie continue, mais personne ne veut vraiment partir, comme pour rompre un charme qui aujourd’hui se transformera en un doux réveil.

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