klaxons et feux d’artifice contre le siège de Gengaro

klaxons et feux d’artifice contre le siège de Gengaro
klaxons et feux d’artifice contre le siège de Gengaro

D’abord les taquineries des voitures, puis les feux d’artifice positionnés juste devant le comité électoral adverse, enfin le contact étroit entre les deux…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

CHOISISSEZ MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

D’abord les taquineries des voitures, puis les feux d’artifice positionnés juste devant le comité électoral adverse, enfin le contact étroit entre les deux groupes de supporters. La Piazza Libertà apparaît, heureusement pour quelques minutes, comme l’une des pires courbes du football où fairplay et civilité cèdent la place à des instincts primordiaux et violents. La pire page de toute la campagne électorale s’est écrite dans la principale agora de la ville.

Du cortège des partisans de Laura Nargi, se dirigeant vers la Piazza del Popolo pour célébrer devant l’entrée de la municipalité, quelques personnes se sont détachées pour se positionner batteries de feux d’artifice sur les marches de la Piazza Libertà, celles qui bordent les parterres de fleurs cultivés par l’évêque Arturo Aiello, ponctuellement allumés et mis en lumière juste devant le siège du candidat de centre-gauche. Une toute première provocation qui a immédiatement réchauffé le cœur de ceux encore présents devant le comité Gengaro et alerté les agents Digos présents.

Feux et chœurs auxquels, de l’autre côté, certains ils ont répondu en montrant leurs mains croisées avec les poings fermés, pour mimer les menottes. De quoi déclencher la fureur des autres participants au cortège qui ont tenté d’entrer en contact physique avec les représentants du parti adverse. Insultes et bousculades sous les yeux étonnés des passants et des commerçants et des agents des Digos qui, non sans difficulté, sont intervenus entre les deux groupes pour éviter que la situation ne dégénère encore. Pour calmer les esprits manifestement enflammés, d’autres partisans de Nargi et Gengaro se sont serrés la main pour donner un signal de pacification.
Un geste qui, associé à l’arrivée de plusieurs patrouilles de police, a contribué au déplacement du cortège vers la Piazza del Popolo. Le fait que le climat dans la ville était tendu, c’est un euphémisme, était déjà évident dans l’après-midi.

Lorsque les données ont commencé à pencher en faveur de l’ancien adjoint au maire, le comité des perdants, Antonio Gengaro, a été pris pour cible par plusieurs automobilistesmanifestement partisans du parti politique vainqueur, qui ont commencé à crier avec dérision, en montrant le majeur et en jetant même des grains de café spécialement introduits dans un sac de jute en criant “maintenant tu as perdu, va travailler”.

Tandis que les perdants fermaient définitivement les portes du comité Piazza Libertà, les vainqueurs poursuivaient leurs célébrations devant une autre porte, celle de la Mairie, mais en restant sur le seuil. En effet, sur ordre du commissaire, les opérations de fermeture des bureaux de vote n’étant pas encore définitivement achevées et aucune proclamation n’ayant encore eu lieu, personne n’a pu mettre les pieds à l’intérieur du Palais. Contrairement à il y a cinq ans.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le matin

X

PREV Catane, le 6 juin le fascinant voyage de l’historien de l’art Nicolò Fiorenza dans la cathédrale de Catane et ses détails silencieux – BlogSicilia
NEXT « Music inside », le Festival de Musique 2024 à la prison d’Avezzano avec le groupe « I Leoncini D’Abruzzo » de Pescina