Meurtre de l’ours Amarena, la Lndc Animal Protection se constitue partie civile au procès


L’AQUILA – Amarena, l’ours tué dans les Abruzzes à la fin de l’été dernier, est toujours dans le cœur de toute la population locale et au-delà. Son assassinat a provoqué une grande vague d’indignation au sein de la population civile et plusieurs manifestations ont été organisées en son honneur, car cet ours était le symbole non seulement de toute une région mais aussi de la coexistence pacifique et correcte entre l’homme et les animaux. Amarena a souvent été repérée dans les zones résidentielles, mais son passage n’a suscité ni peur ni alarmisme. Au contraire, ses visites étaient toujours accueillies avec joie et beaucoup la photographiaient ainsi que ses petits pour garder un souvenir de cette magnifique rencontre.

Malheureusement, le boucher Andrea Leombruni n’était pas du même avis et, dans cette tragique nuit du 31 août de l’année dernière, dès qu’il l’a vue près de sa propriété, il a pris son fusil et lui a tiré dessus sans aucune hésitation, la tuant et partant ses deux enfants, chiots. Enfin, après toute une série d’enquêtes et de rapports sur le corps de la pauvre ourse, sur les armes et tout ce qui a trait à son assassin, les enquêtes relatives au délit de mise à mort d’un animal avec la circonstance aggravante de cruauté contestées par le ministère public ont été fermés.

Nous avons porté plainte dès que nous avons reçu la tragique nouvelle du meurtre d’Amarena et nous nous constituerons partie civile dans le procès contre son assassin, car nous voulons que justice soit rendue à cette créature. Heureusement, ses chiots ont réussi à s’en sortir seuls, nous avons suivi avec appréhension toutes les mises à jour fournies de manière impeccable par le PNALM qui, comme toujours, a fait un travail exceptionnel dans le suivi de ces animaux. Malheureusement, Amarena n’a pas eu autant de chance et celui qui l’a tuée de sang-froid devra payer pour ce qu’il a fait. Malheureusement, les lois actuelles n’offrent pas la certitude d’une véritable punition, même dans des cas aussi odieux, et le projet de loi actuellement au Parlement visant à renforcer les sanctions est au point mort et sa discussion a été à nouveau reportée. Le climat politique en matière de protection des animaux et de l’environnement est actuellement véritablement négatif, malgré la sensibilité des Italiens beaucoup plus favorables à une plus grande intolérance envers les crimes contre les animaux. Mais même dans ce cas, nous continuerons à lutter et à faire valoir les droits d’Amarena et de ses enfants jusqu’au bout”, commentaire Piera Rosati – Présidente de LNDC Protection Animale.


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MOTS CLÉS

Amarena laquila LNDC Protection des Animaux.


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