SOS à la Région et à la Commune

SOS à la Région et à la Commune
SOS à la Région et à la Commune

Défier le temps limité dont nous disposons, moins de deux ans, pour réaliser quelque chose destiné à laisser sa marque au-delà de l’événement. Et imaginez que des lieux abandonnés et dégradés puissent renaître et retrouver des fonctions sociales. La visite entre mercredi après-midi et hier matin se termine essentiellement par ces deux messages ministre du Sport, Andrea Demeurea effectué une Tarente comprendre comment la machine de la vingtième édition du Jeux Méditerranéensprévu entre fin août et début septembre 2026.
Abodi a rencontré le commissaire Massimo Ferrarese, le directeur général Carlo Molfetta, quelques membres du comité organisateur, ainsi que le maire Rinaldo Melucci et l’adjoint chargé du Sport, Gianni Azzaro. Le ministre a participé mercredi à une réunion pour discuter de la situation et a visité hier matin les zones du centre sportif Magna Grecia, pour le tennis, et celles de Mar Piccolo, l’ancienne station torpille de la Marine, pour le centre nautique dédié à la voile. , canoë et aviron. Et justement en visitant la Magna Grecia, Abodi pousse le double concept de ténacité et d’imagination. Ténacité pour affronter les temps qui en sont le cœur et imagination pour voir la transformation de ce qui est abandonné, mais surtout les effets sociaux qui découleront de cette transformation.

Abodi donne un exemple et c’est Caivano, la municipalité de la ville métropolitaine de Naples, à l’honneur pour des événements graves, de la criminalité aux délits environnementaux, où le Gouvernement et le Sport et la Santé – l’entreprise publique qui a conçu la rénovation du stade et du PalaRicciardi – a réaménagé l’ancien centre sportif Delphinia. Mais attention, précise Abodi, entre Tarente et Caivano il y a « une différence substantielle. Il y avait là-bas, et objectivement il y a encore malheureusement un malaise social qui n’existe pas ici. Ici, nous sommes au cœur de la ville. Dans un quartier suffisamment évolué. Ici il s’agit simplement de restaurer la fonctionnalité sportive, de ramener la bienséance, de redonner une âme à ce lieu. Je pense que c’est possible. Je vois que c’est déjà fait. Je suis convaincu que d’ici un an, peut-être même moins – espérons que les travaux pourront commencer -, la vie sportive reprendra ici avec de nombreuses activités, de nombreuses disciplines sportives pour les enfants. Le fait que cette usine – ajoute Abodi sur Magna Grecia – soit proche des écoles ouvre d’autres perspectives de collaboration. C’est aussi le sens de l’utilité des Jeux Méditerranéens, qui laissent un héritage positif qui dépasse la dimension sportive des Jeux.”

«Tout comme j’imagine ce que nous pourrons faire – ajoute Abodi -, j’imagine à quel point la vie était agréable avant. Ce qui laisse toujours perplexe, c’est pourquoi ? Comment en sommes-nous arrivés à tout cela ? Nous parlons d’années. En administrant le territoire, dans le plus grand respect de la Commune et de la Région, nous ne pourrons jamais, nulle part dans notre pays, permettre qu’une telle opportunité devienne un lieu d’inconfort et d’abandon. Je regarde toujours devant moi, puis ce qui s’est passé est arrivé. Nous sommes là pour vaincre, dans une logique de collaboration et de respect des rôles.”
L’exemple de Caivano est donc utile à Abodi pour souligner que les lieux dégradés peuvent être réaménagés et que cela peut aussi se produire en peu de temps (à Caivano, rappelle-t-il, cela s’est fait de novembre 2023 à mai 2024). «Je suis ravi que nous partions de là – observe le ministre à propos des conditions de Magna Grecia -, même si nous aurions aimé éviter de le trouver de cette manière. Mais c’est aussi ça l’intérêt d’organiser de grands événements, sinon ils ne deviennent que quinze jours de compétitions. Au lieu de cela, les Jeux Méditerranéens seront bien plus. »

Au cours de la visite, le technicien municipal Vincenzo Piccolo explique au ministre ce que comprend le projet Magna Grecia : des travaux d’un an, coûtant 7,5 millions, huit courts de tennis. Puis ils lui montrent la partie qui sera démolie et celle qui sera rénovée. La verdure et la pinède seront sauvegardées. Le ministre s’enquiert des détails, demande ce qui est prévu pour la gestion (des appels d’offres seront lancés) et recommande de prêter attention à la partie énergétique en impliquant le GSE, Energy Services Manager, un organisme public qui collabore déjà avec le monde du sport. Abodi recommande que la conception et l’aménagement de l’établissement impliquent la communauté et appelle à prêter attention à la créativité des enfants. On lui explique que quatre autres courts de tennis, un recueil des huit de la Magna Grecia, se trouveront dans le quartier de Salinella, dans la zone du skatepark. Et Abodi, appréciant le choix de cette dernière installation, propose d’y ajouter également l’escalade. Aussi parce que les sports dits urbains, souligne-t-il, sont « à faible coût et à fort rendement social ». “D’accord – commente Ferrarese en riant – je te demanderai dix millions supplémentaires.” Abodi répond : « Je vous assure que l’escalade sportive se fait avec très peu ».
Dernier arrêt à Mar Piccolo pour une reconnaissance en bateau à moteur où sera construit le centre nautique. La zone de l’ancienne station torpille, en contrebas de la Villa Peripato, accueillera des bureaux et des salles de sport. De là partira le terrain de compétition de huit couloirs, délimité par des câbles en acier, qui s’étendra sur 2 kilomètres jusqu’à Cimino où se trouveront des vestiaires de 50 places et une tribune pour 1 500 spectateurs (il faudra également retirer quelques moules plantes agricoles, qui semblent illégales).
Coût du projet du centre nautique, 14,635 millions, géré par la fédération nationale d’aviron. Tandis que celui de natation s’occupera des piscines olympiques de Torre D’Ayala.

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