Espagne-Italie sous les rayons X : qui est le favori entre De La Fuente et Spalletti ? Tous les duels du grand match à Gelsenkirchen

Soirée passionnante à Gelsenkirchen où l’Espagne et l’Italie s’affrontent lors de la deuxième journée du groupe B de l’Euro 2024. Les Furies rouges de De La Fuente et les Azzurri de Spalletti se présentent au match après avoir gagné pour leurs débuts : l’Espagne a marqué un but 3-0 à l’armure, notre équipe nationale a gagné 2-1 en retour contre l’Albanie grâce aux buts de Bastoni et Barella. Le match à la Veltins-Arena est crucial : celui qui gagne – à la lumière du match nul 2-2 entre la Croatie et l’Albanie mercredi à Hambourg – prend arithmétiquement la première place du groupe, ce qui est très important au vu des matches. en huitièmes de finale. Espagne-Italie est un grand classique des Championnats d’Europe : c’est le match qui a été joué le plus de fois dans le tournoi (7) et qui a toujours été joué depuis 2008 : celui de Gelsenkirchen sera le sixième match du dernier 5 éditions. Qui commence par les probabilités ? Essayons de le comprendre en comparant les deux équipes, joueur par joueur.

Unai Simon contre Donnarumma 2

Peu de doutes : la balance penche en faveur du gardien italien, qui, samedi soir contre l’Albanie, s’est montré décisif avec un arrêt salvateur sur Manaj pour sceller le 2-1. Unai Simon, en revanche, a débuté l’Euro 2024 en clair-obscur : il a d’abord privilégié le penalty de la Croatie avec un désengagement incorrect des pieds, puis il s’est racheté en rejetant le penalty de Petkovic. En résumé : Gigio a quelque chose en plus tant sur le plan technique qu’en termes de leadership.

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Caravajal contre Di Lorenzo 1

Moment magique pour Carvajal, qui a marqué pour le Real Madrid lors de la finale de la Ligue des Champions remportée par les Merengues contre le Borussia Dortmund le 1er juin à Wembley et qui a également marqué lors de ses débuts à l’Euro 2024 lors de la victoire 3-0 avec laquelle l’Espagne a battu la Croatie. D’un autre côté, nous avons Di Lorenzo qui vient d’une saison très compliquée avec Naples et qui ne traverse certainement pas la meilleure phase de sa carrière. Le duel ici parle espagnol.

Le Normand contre Bastoni 2

Le défenseur central de la Real Sociedad, âgé de 27 ans, a réalisé une performance convaincante lors de son premier match sans jamais avoir de problèmes. La même chose peut être dite du défenseur italien qui a d’ailleurs eu le grand mérite de marquer le but du provisoire 1-1 qui a remis l’Italie sur les rails après un début terrible. Impeccable en clôture et buteur : récompenser Bastoni est juste et juste.

Laporte contre Calafiori

Très similaire à celui réalisé pour Le Normand-Bastoni. Laporte et Calafiori ont baissé les volets lors de leur premier match, jouant avec confiance et personnalité. L’Italien a également été préféré pour son ingéniosité dans la phase de construction, mais cette distraction tardive contre l’Albanie a fait que le duel s’est soldé par un match nul. Signe X donc, même s’il tend vers 2.

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Cucurella contre Dimarco

Si nous avions proposé ce duel il y a quelques semaines, il n’y aurait pas eu d’histoire : l’Italien, protagoniste d’une saison extraordinaire avec l’Inter, aurait gagné haut la main. Les derniers jours ont cependant déplacé le jugement sur un terrain plus neutre : l’Espagnol a réalisé un grand match contre la Croatie, tandis que Dimarco – qui s’est montré opaque lors du dernier match amical pré-européen contre la Bosnie – s’est rendu coupable d’une erreur, je n’en crois pas avec Albanie. Signe X

Rodri contre Jorginho 1

Jorginho a débuté le Championnat d’Europe en Allemagne du bon pied : professeur au milieu du terrain, l’Italien est l’un des leaders de l’équipe nationale de Spalletti grâce à sa capacité à dicter les temps de jeu. Malgré cela, le joueur bleu est un cran en dessous de Rodri : le milieu de terrain de Manchester City est le pivot autour duquel gravitent les Red Furies, le joueur classique incontournable dont le prix – pour ainsi dire – vaut actuellement environ 120 millions d’euros.

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Rodri lors de Espagne-Croatie – Euro 2024

Crédit photoGetty Images

Fabian Ruiz contre Barella 2

Vous pouvez considérer les deux hommes dans plus que les deux équipes. Ce n’est pas un hasard si tous deux ont trouvé le chemin du but lors de leurs débuts à l’Euro 2024. Cela dit, il est indéniable que le milieu de terrain italien a actuellement un avantage. En termes encore plus simples : l’Espagne – étant donné la qualité du milieu de terrain dont elle dispose – peut facilement se passer de Fabian Ruiz, tandis que l’Italie ne peut pas se permettre de se priver de la personnalité et de l’intelligence de Barella. Le duel est remporté par le joueur de l’Inter.

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Nicolò Barella en fête lors d’Italie-Albanie – Euro 2024

Crédit photoGetty Images

Pedri contre Frattesi 1

La balance penche légèrement en faveur de l’Espagnol qui, bien qu’il soit toujours à la recherche de la meilleure condition, contre la Croatie a montré des éclairs de sa classe en montrant clairement qu’il est sur la bonne voie. Frattesi, en revanche, n’a pas été entièrement convaincant à ses débuts, également à cause d’un rôle qui n’était peut-être pas fait à cent pour cent pour lui. Nous optons donc pour la note 1, mais avec une seule conscience : les plus grands espaces disponibles face à l’Espagne pourraient être une manne tombée du ciel pour les bleus.

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Yamal contre Pellegrini

Lamine Yamal est déjà entré dans l’histoire des Championnats d’Europe simplement en entrant sur le terrain contre la Croatie : le barcelonais né en 2007 est un talent sensationnel, certes encore brut mais déjà parfaitement à l’aise sur des scènes de ce niveau. Le match avec Lorenzo Pellegrini se termine par un match nul : le numéro 10 italien a joué un match de fond contre l’Albanie, ratant un but facile au début, mais délivrant également une passe décisive sur le but de Bastoni. Sa présence se faisait définitivement sentir.

Morata contre Scamacca 1

Prêts, partez et Alvaro Morata a également laissé sa marque dans cette édition des Championnats d’Europe en dénouant l’impasse contre la Croatie : un but qui lui a permis de se hisser à la 3ème place parmi les joueurs les plus prolifiques de tous les temps dans cette compétition avec 7 buts (mieux que Cristiano Ronaldo avec 14 et Platini avec 9 l’ont réussi). Scamacca a réalisé une bonne performance contre l’Albanie, mais a gâché la seule véritable opportunité dont il disposait. Bref, Morata a très chaud, le joueur de l’Atalanta doit encore se lancer.

Nico Williams contre Chiesa 2

Élu Homme du Match à l’issue d’Italie-Albanie, Federico Chiesa a confirmé – tant que son énergie le soutenait – qu’il avait un superbe ressenti pour cette compétition. Ses accélérations ont été la clé qui a gâché le plan défensif de l’équipe de Sylvinho. Nico Williams, en revanche, n’a pas particulièrement brillé lors de ses débuts : tant en termes de valeur absolue que lors de l’analyse de sa forme, Chiesa est un cran au-dessus.

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