«C’est ainsi qu’ils s’entraînent avant la salle d’opération»

Une sorte de salle de sport pour s’entraîner avant d’entrer dans la salle d’opération et de se retrouver face au patient. Merci à précis reproductions d’organes humains, les chirurgiens forment face à des interventions complexes. Ils réduisent ainsi les risques d’erreurs, surtout si les « modèles » ont non seulement la même forme, mais aussi la consistance des tissus humains. Maquettes réalisées par le nouveau laboratoire du centre PrintMed 3Dinauguré mercredi au Département de Physique de l’Université de Milan en présence, entre autres, du recteur Elio Franzini et des conseillers régionaux Guido Bertolaso (Aide sociale) e Alexandre Fermi (Université).

L’université collabore sur ce front avec leInstitut Neurologique Besta, qui se trouve à quelques pas du département de Physique. Cliniciens, ingénieurs, informaticiens, physiciens et entrepreneurs travaillent côte à côte. “Nous restons ancrés dans la réalité dans une époque où tout devient numérique”, dit-il. Paolo Milaniprofesseur de Structure de la Matière et créateur de PrintMed 3D.

«À partir des données cliniques, une copie de l’organe est créée», explique Milani. Certaines pièces viennent imprimé avec des machines laser qui modèle la résine puis finie à la main. D’autres sont réalisés entièrement manuellement. «La pratique des chirurgiens, la possibilité d’erreur, le temps passé au bloc opératoire et le séjour hospitalier postopératoire sont réduits – continue le professeur -. La sécurité pour le patient augmente et les coûts diminuent».

«Une technologie qui est également utile pour discuter avec des collègues avant l’opération – ajoute-t-il Gian Vincenzo Zuccotti, vice-recteur délégué aux relations avec les institutions sanitaires de l’État -. Cette pratique nous permettra également de recueillir le consentement éclairé des patients de manière plus appropriée, réduisant ainsi également d’éventuels litiges médico-légaux. Les modèles sont ont déjà été utilisés à de nombreuses reprises, par exemple à Niguarda en préparation de greffes de foie. Et nous regardons déjà vers l’avenir : l’insertion de capteurs qui permettront aux médecins d’avoir un retour immédiat sur les « mouvements » est à l’étude.

Le projet, lauréat de l’appel d’offres « Call hub recherche et innovation » de la Région Lombardie en 2019, a été financé en 2022 par le Pnrr. Et maintenant, il demandera à recevoir des fonds via d’autres appels.

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