Mauvais médicament pour la patiente pendant un an, maxi-cause d’ATS à un médecin : “Elle doit rembourser 330 mille euros”

Mauvais médicament pour la patiente pendant un an, maxi-cause d’ATS à un médecin : “Elle doit rembourser 330 mille euros”
Mauvais médicament pour la patiente pendant un an, maxi-cause d’ATS à un médecin : “Elle doit rembourser 330 mille euros”

Un mauvais médicament, administré il y a six ans, mais qui va maintenant coûter cher à quelqu’un médecin De Bergame. En raison d’un analgésique incorrect, administré à un patient de 2018 à 2019, un médecin généraliste a reçu une demande de remboursement du service national de santé pour une somme supérieure à 330 mille euros. La cause est une « inadéquation prescriptive », car le médicament que l’expert avait alors donné au patient est hors AMM et enregistré pour d’autres pathologies que celle du receveur.

Mais c’est le médecin lui-même qui juge le remboursement “inapproprié”, qui après le rapport a contesté les documents et s’est adressé au Tribunal administratif régional (Tar), qui pour l’instant a seulement rejeté la demande parce que “l’indemnisation n’est pas rigoureuse”.

Histoire

C’est une histoire complexe, qui ne semble pas avoir de fin en vue. Tout a commencé il y a six ans, lorsqu’un garçon continuait à se plaindre de douleurs intermittentes, raconte le Corriere della Sera. Il essaie de faire des visites plus approfondies, même en dehors de la Lombardie, mais aucun médecin ne lui prescrit de thérapies ou de médicaments ayant un effet durable. Jusqu’à ce qu’il se tourne vers un neurochirurgien, qui exclut la possibilité d’une intervention chirurgicale. Mais, pour tenter d’accommoder la douleur du jeune homme, il lui administre par écrit un traitement antidouleur. Et le médecin généraliste, suite à la demande du neurochirurgien, les prescrit. Après un long moment, le garçon commence à se sentir mieux et ne ressent plus ces douleurs intermittentes.

La cause

Bien que le médicament ait fonctionné, il n’était en réalité pas adapté à la douleur signalée par le patient. Ainsi, le 27 janvier 2024, sur la base du procès-verbal de la Commission d’Entreprise pour l’Aptitude Pharmaceutique (CAAF) de l’Ats du 20 décembre 2023, le directeur général de l’Ats a signé la note avec la demande de remboursement au médecin d’un montant de 332 992 milliers d’euros. Après la plainte du spécialiste auprès du TAR, pour l’instant personne n’encaisse.

Mais, logiquement, l’affaire pourrait aussi parvenir jusqu’à la Cour des comptes. C’est ce qu’a déclaré Ats, qui écrit dans une note : « Dans le cas où SV n’accorde pas spontanément une indemnisation pour le préjudice, le fait sera signalé au parquet compétent près de la section juridictionnelle régionale de la Cour des comptes, afin que elle peut exercer l’action de responsabilité administrative prévue par la législation en vigueur. Et ce n’est que si le ministère public (comptable ndlr) décide d’engager l’action en responsabilité administrative, et que le jugement correspondant se termine par une condamnation du médecin, qu’Ats procédera au recouvrement des sommes”.

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