Il profite pour l’instant du climat serein du championnat du Qatar, où il dirige Al Duhail, le club de l’émir Al Thani, propriétaire également du PSG que Christophe Galtier a entraîné la saison dernière. Année compliquée, la dernière du trident Messi-Neymar-Mbappé, marquée par l’élimination dès les huitièmes de finale de Ligue des champions, au-delà du championnat remporté en souffrant jusqu’au bout. Une issue néanmoins positive pour l’entraîneur français, totalement disculpé par la justice des accusations de racisme qui remontent à son passage à Nice. Le procès a démontré sa totale innocence, à tel point que le parquet a exclu l’appel. Bref, Galtier est prêt à revenir dans le jeu, peut-être en Europe. Peut-être en Serie A où Milan aime ça : “Un fait qui me flatte”.
points de vue
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Dans un long entretien à L’Equipe, Galtier évoque la bataille devant le tribunal : “J’ai été victime d’une vengeance”, souligne le Français, pointant du doigt l’ancien directeur niçois qui l’avait en effet accusé d’exclure les joueurs noirs et musulmans. Tout est faux. Tout s’éclaircit pour Galtier qui a rejeté l’été dernier les offres de l’Arabie Saoudite, “qui sont arrivées trop tôt”. Mais aussi du Naples : “J’étais encore sous contrat avec le PSG et je n’avais aucun contact direct.” Récemment cependant, son nom circule à Milan, du côté des Rossoneri, comme possible successeur de Pioli. Comme le rappelle L’Equipe, Galtier figurait sur la short-list de Milan : « C’est flatteur – souligne le Français – même si je n’ai pas parlé aux dirigeants. Mais je comprends qu’ils ont choisi Lopetegui.” Galtier a également dit non à Marseille à l’automne : “Mais ce n’était pas le moment, car il y avait un procès en vue et cela pouvait peser sur le club.” Une fois l’obstacle judiciaire surmonté, Galtier compte clôturer de la meilleure des manières la saison de transit au Qatar, où il est encore en lice pour la qualification pour la Ligue des champions asiatique, puis évaluer chaque espoir. Même en Angleterre, qui faisait autrefois partie de ses rêves : « En Premier League – conclut l’entraîneur – il faut y arriver dans de bonnes conditions. A mon âge, on ne rêve plus.”
