Norris s’impose devant Verstappen, Leclerc 3e, Sainz 4e

Ferrari ne profite pas de l’opportunité, Norris le fait

(Daniele Sparisci) C’était une belle opportunité mais les autres en ont profité, pas elle Ferrari est passé des intentions triomphalistes au petit podium de Leclerc. Les différents oranges gagnent. La chaleur de Miami fait fondre Verstappen, l’entendant jurer “Je n’arrive pas à faire tourner la voiture, c’est une catastrophe” c’est un événement très rare. Ou peut-être plus, qui sait.

Cela s’est produit en Floride devant une armée de VIP (de LeBron James à Shakira, en passant par Travis Kelce, le petit ami de Taylor Swift, en passant par Tom Brady et Zidane) et l’ancien président américain. Atoutvisite des stands avant le départ McLaren. Ce geste du poing a créé pas mal d’embarras, à tel point que l’équipe anglaise s’est sentie obligée de souligner qu’elle est “une organisation apolitique”. Mais ensuite tout s’est fondu dans les bulles de Norris, le partenaire de padel et de farce de Max, au premier centre après six saisons en F1 et un nombre considérable d’occasions gâchées. Le pilote influenceur qui discute avec les fans la nuit et les défie en ligne dans des courses virtuelles. Il y avait ceux qui se moquaient de lui, le traitant de « brillant perdant », qui avait lui-même grandi en Angleterre en légende de Valentino Rossi. Maintenant, cela ne se reproduira plus. « Il était temps, j’ai attendu longtemps mais j’ai finalement réussi et je suis très content. Je suis aux anges, nous n’avons rien fait de mal.”

Il est allé très vite, il a saisi le moment lors du changement de pneus à l’entrée du voitures de sécurité entré à cause d’un contact entre Magnussen et Sargeant, puis imposait un rythme effréné. Comme il a toujours vu faire son ami Max, deuxième et à près de huit secondes. Cette fois, il n’a pas perdu à cause d’une panne comme à Melbourne mais à cause d’un manque de compétitivité. Ferrari a dû en profiter, Charles a débuté en deuxième ligne mais il n’a jamais eu le rythme pour atteindre le sommet. Sainz il a été pénalisé par la voiture de sécurité, puis s’est longtemps battu avec Piastri.

Andrea Stella, ex de Maranello, est là pour célébrer Lando : il a tout gagné en tant qu’ingénieur de course de Michael Schumacher. C’est l’un des plus sérieux et préparés de la F1, il est également arrivé chez McLaren dans le même rôle aux côtés d’Alonso puis a gravi toutes les marches pour devenir team principal. L’équipe de Woking n’avait plus gagné depuis trois ans (Monza 2021, doublé Ricciardo-Norris) : à Miami, les mises à jour techniques massives introduites ont fait la différence. Ferrari n’a pas touché à la voiture et le sentiment est que c’est exactement cela qu’elle a payé.

Les premières grandes nouvelles arriveront à Imola, et à ce stade, ils deviennent très importants pour défendre le rôle de seconde force. Parce que McLaren ressemble à une menace sérieuse. Pas de soucis pour VerstappenIl a pourtant le Championnat du Monde à sa portée, mais quelque chose tremble dans l’équipe Red Bull et leurs rivaux en profitent pour attiser les flammes. Très venimeux Zak Brown, le propriétaire de McLaren : «Newey c’est le premier domino, je vois beaucoup de CV circuler, je suis dans un moment d’instabilité.”

L’ordre à Milton Keynes est de minimiser la perte du designer, dirigé vers Ferrari. Son absence se fera sentir plus tard, sur les choix finaux de la monoplace 2026 à associer au moteur que Red Bull construit lui-même avec la collaboration de Ford. Le PDG Mintzlaff qui a d’abord voulu licencier Horner maintenant il le loue et prêche le calme. En mots, cela semble facile…

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