Championnats d’Europe, les compositions Italie-Espagne. Spalletti se cache, Cristante démarre

Championnats d’Europe, les compositions Italie-Espagne. Spalletti se cache, Cristante démarre
Championnats d’Europe, les compositions Italie-Espagne. Spalletti se cache, Cristante démarre

Formation top secrète. Luciano Spalletti ne veut donner aucun avantage à son adversaire: «Je donnerai la composition demain (aujourd’hui ndlr), par contre je n’ai eu aucune indication, vous le saurez quelques minutes avant le départ du match». Passons donc aux hypothèses. La première : l’équipe qui gagne ne peut pas être touchée. Lors de la conférence de presse, l’entraîneur a déclaré qu’il souhaitait jouer le même match que ses débuts, qu’il ne voulait pas laisser le ballon à ses adversaires car “sinon cela sortirait mal”. La confirmation massive de la composition observée contre l’Albanie est la première hypothèse, mais pas la seule ; l’hypothèse de voir Mancini à la place de Calafiori reste valable, mais l’inclusion du défenseur de la Roma enlèverait en partie la capacité de dribble développée avec les Bolognese sur le terrain. S’il est vrai que la pression absolue de l’Espagne sur les porteurs du ballon pourrait créer des problèmes critiques dans la surface italienne, et alors “quelques ballons dans leur dos pourraient aussi être fonctionnels” : la phrase de l’entraîneur Spalletti pourrait être révélatrice précisément dans ce sens.

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Outre Mancini, l’autre nouveau nom pourrait être celui de l’autre joueur de la Roma Bryan Cristante qui serait déployé aux côtés de Jorginho : le milieu de terrain gagnerait des centimètres, l’avancée de Barella sur le milieu offensif offrirait la même agressivité en profondeur (par rapport à Frattesi) avec une plus grande consistance au centre nerveux du terrain. Les choix de Spalletti n’arriveront que lorsque l’équipe sera dans les vestiaires de Gelsenkirchen, la formation sera à nouveau celle du “trois et demi”, un dispositif tactique que l’entraîneur avait déjà testé au cours de ses années sur le banc de la Roma.

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La clé tactique du match pourrait être la confrontation directe entre Dimarco et Yamal, l’Italien devant tenter de mettre l’Espagnol sur la défensive, en essayant de profiter de quelques instants de distraction de son adversaire. La balance sera au milieu de terrain, où l’Italie ne devra pas permettre à ses adversaires de dribbler excessivement ; la qualité technique des passeurs espagnols est excellente, laisser le ballon entre les pieds de Rodri, Pedri et Fabian Ruìz représenterait un risque excessif. Hier encore, le dernier entraînement de l’Italie a été accompagné de la présence de nombreux supporters qui ont enveloppé le groupe italien de leur enthousiasme. Spalletti semble orienté vers la confirmation de l’équipe qui a gagné lors de ses débuts contre l’Albanie dans son ensemble : l’entraîneur va tout droit sur son propre chemin, l’Espagne doit également être sur ses gardes.

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